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La F1 qui vous fait rêver - Spa, Suzuka, Silverstone... : Les circuits mythiques

Julien Pereira

Mis à jour 12/05/2020 à 14:37 GMT+2

FORMULE 1 - La F1 fête ses 70 ans ! Pour l'occasion, nous lançons une grande consultation pour que vous nous disiez quelle est la Formule 1 de vos rêves. Ce mardi, nous vous proposons de choisir votre circuit préféré parmi une liste de 12 tracés emblématiques présélectionnés.

La F1 qui vous fait rêver - Circuits

Crédit: Getty Images

A vous de jouer ! Tout au long de la semaine, nous vous proposons d'imaginer la F1 de vos rêves. Comment ? C'est simple. Ce mardi, nous vous soumettons une liste des circuits les plus mythiques de l'histoire. Vous n'avez qu'à cliquer sur votre favori dans le sondage à retrouver sous ce paragraphe, et tout en bas de l'article. Dès mercredi, nous vous interrogerons sur votre préférée. Viendront ensuite les monoplaces, directeurs d'écurie et directeurs technique. Et si vous hésitez, pas de panique : l'article est là pour vous rafraîchir la mémoire.

Österreichring (Autriche)

L'Österreichring, c'était un circuit pour téméraires dans un décor de vacances. Dans la verdure de Styrie, et avant que Hermann Tilke ne le redessine pour l'adapter aux normes modernes, le tracé autrichien ne laissait place à rien d'autre qu'à la vitesse. C'est bien simple : avant l'aménagement d'une chicane dans le premier virage, où Mark Donohue a perdu la vie en 1975, aucune courbe ne se négociait en troisième vitesse ou moins. L'étroitesse de la ligne droite des stands renforçait le sentiment que les pilotes roulaient sur un fil tout au long de la course.

Nürburgring (Allemagne)

Le Nürburgring a fourni plusieurs tracés au Mondial de F1 mais il a bâti son histoire sur la boucle Nord, la "Nordschleife", en allemand. Et si on la connaît aussi sous un autre surnom, "l'Enfer Vert", ce n'est évidemment pas un hasard : circuit aux 73 virages, le Nürbürgring est aussi un circuit où l'on monte – parfois à en décoller ! - et descend sans jamais en voir le bout. Et sans que l'on puisse, non plus, ignorer ce qu'il y a autour. De la verdure, des arbres, des rails. Et peu de dégagements. Il a été abandonné pour un tracé plus sage et plus court après le tragique accident de Niki Lauda, en 1976, qui a éveillé les consciences.
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Niki Lauda - Les Grands Récits

Crédit: Eurosport

Monaco (Monaco)

Si l'on devait s'adresser à quelqu'un qui ne connait pas le Grand Prix de Monaco (il y en a peu, on vous l'accorde), on lui dirait de s'imaginer un endroit où organiser une course de F1 est impossible. Les Monégasques ont de jolis appartements, une vue sur le Port et, une fois par an, des bolides roulant à plus de 280km/h entre les deux. Tous les spécialistes qui y ont gagné vous le diront : ici, et dans chacun des virages dont les noms sont connus (Sainte-Dévote, Loews, Rascasse…) le secret est d'approcher au maximum les rails sans jamais les toucher. Même si, aujourd'hui, ils sont assez solides pour empêcher une monoplace de tomber dans l'eau. Ce qui n'était pas le cas en 1955, malheureusement pour Ascari.

Silverstone (Grande-Bretagne)

C'était une base de la Royal Air Force durant la seconde guerre mondiale, c'est devenu le berceau du Championnat du monde de Formule 1. Le circuit de Silverstone a traversé les âges parce qu'il est un terrain de jeu sur lequel le commun des mortels ne bouclerait pas un tour au volant d'une F1. Contrairement à la plupart des autres tracés, les pilotes peuvent y emprunter plusieurs trajectoires sans y perdre, notamment dans le mythique enchaînement Copse – Maggots – Becketts. Il a failli disparaître du calendrier ces dernières années pour des raisons financières mais il fait tellement l'unanimité qu'il semble finalement intouchable.
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La F1 des années 50 : Silverstone, base de la Royal Air Force devenue terrain de jeu d'après-guerre

Monza (Italie)

Vous avez déjà roulé à plus de 250 km/h ? Sachez que c'est à peu près la vitesse moyenne des pilotes de F1 à Monza, sur plus de cinquante tours. Le tracé italien est l'anti-Monaco : ici, il s'agit surtout de puissance. Dans la ligne droite des stands, les bolides foncent à environ 350 km/h et vont dépasser les 300 km/h à trois autres reprises avant de boucler un tour. Preuve que "Le Temple de la vitesse" porte toujours parfaitement son surnom, même si deux chicanes ont été greffées au tracé originel.

Spa-Francorchamps (Belgique)

De la longueur, du relief, une alternance entre secteurs propices à la puissance et zones plus techniques : le toboggan des Ardennes était un incontournable des deux premières décennies du Mondial. Il est devenu à la fin de cette période l'objet de la lutte de Jackie Stewart, pilote précurseur en matière de sécurité qui s'était accidenté dans la descente vers Masta en 1966. Il a survécu en gardant son ADN, notamment le légendaire Raidillon de l'Eau Rouge, un virage à droite en côte s'élargissant en aveugle sur une courbe à gauche.

Suzuka (Japon)

Suzuka, c'est le lieu de maîtrise par excellence. Sur le tracé nippon, il faut supporter le N.1 qui fait tout pour envoyer les pilotes dans le bac à graviers, les "S", l'épingle, le méchant 130R et la fameuse chicane, symbole de la rivalité Prost-Senna. Au-delà du simple aspect technique, le circuit a aussi construit sa popularité grâce à la position du Grand Prix du Japon au calendrier. C'est un tracé où il faut gagner pour être champion… et où les champions sont souvent couronnés.

Interlagos (Brésil)

Interlagos, c'est un tracé à donner le tournis. Il bénéficie d'un ingrédient précieux, partagé par quelques-uns de ses concurrents : le dénivelé. C'est ce qui rend son premier virage, en descente, excitant et propice aux manœuvres les plus audacieuses. C'est aussi ce qui complexifie la partie sinueuse, où les pilotes doivent lutter pour ne pas se laisser déporter. Il avait été valorisé par les légendes brésiliennes mais il a encore changé de dimension en devenant le théâtre du dénouement le plus fou de l'Histoire du Mondial, en 2008.
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Pierre Gasly aborde le premier virage du circuit d'Interlagos, au Grand Prix du Brésil 2019

Crédit: Getty Images

Charade (France)

Un tracé au milieu des volcans d'Auvergne : le circuit de Charade a l'atout du paysage mais pas seulement. S'il n'a accueilli que quatre grands prix du Mondial, il a fait l'unanimité auprès des pilotes et reçu la bénédiction de Sir Stirling Moss, qui l'avait qualifié de "plus beau circuit du monde". Comme d'autres de son époque, il n'autorisait pas la moindre erreur : si un pilote sortait du mauvais côté de la piste, il tombait dans le ravin.

Austin (Etats-Unis)

C'est l'un des rares circuits récents capables d'offrir un vrai spectacle. Sa variété est l'une de ses forces : les deux interminables lignes droites, où les F1 dépassent les 350 km/h, sont séparées par un secteur aux virages cassants et un autre de "S". La nature du terrain sur lequel il a été construit l'a rendu imparfait mais certains pilotes ont fini par apprécier les bosses.
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Lewis Hamilton sur le circuit d'Austin

Crédit: Getty Images

Brands Hatch (Grande-Bretagne)

Brands Hatch était un circuit comme on n'en reverra probablement plus jamais au Mondial. Rendu atypique par l'inclinaison de la piste, rapide, technique, vallonné, il a été propice aux scénarios les plus fous. Populaire auprès du grand public, il a lui aussi fait le bonheur des pilotes avant que son évidente dangerosité, et l'accident impliquant Jacques Laffite, en 1986, finissent de le rendre obsolète.

Watkins Glen (Etats-Unis)

Watkins Glen, c'est le symbole de la grande époque de la F1 en Amérique du Nord. Ici, aucune courbe cassante mais des virages rapides, du dénivelé et de belles lignes droites pour laisser de la place au "show" que les Américains adorent. Il ne s'est jamais véritablement remis de la mort de François Cevert, après une sortie de piste à haute vitesse dans les "S". Jackie Stewart, profondément touché par cette disparition, avait fini par le boycotter.
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