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La météo joue à la loterie

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ParEurosport

Publié 12/10/2003 à 04:00 GMT+2

La pluie en a piégé quelques-uns à la fin de qualification du Grand Prix du Japon, samedi, à Suzuka. A commencer par les rivaux pour le titre, Kimi Raikkönen (McLaren) et Michael Schumacher (Ferrari), 8e et 14e. La loterie a favorisé Rubens Barrichello (F

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Crédit: Eurosport

La pluie n'a pas permis aux meilleurs de s'exprimer en toute équité lors de la qualification du Grand Prix du Japon, samedi, à Suzuka. Elle a même tout gâché en empêchant les pilotes qui jouent le titre de disputer leur chance normalement.
Juan Pablo Montoya (Williams) s'est élancé juste à temps, à la 40e minute, pour battre de 7 millièmes le chrono de Cristiano da Matta (Toyota). Rubens Barrichello (Ferrari) s'est ensuite accommodé des premières gouttes pour améliorer le chrono du Colombien de 0.69 sec.
La grille de départ du Grand Prix du Japon
Puis tout s'est dégradé car les six derniers ont été floués par le ciel. Kimi Räikkönen (McLaren), le seul à pouvoir contester à Michael Schumacher le droit d'être champion du monde une 6e fois, a abandonné 0.9 sec rien que dans le secteur 1, puis 0.7 sec dans 2, avant de se reprendre dans le dernier tiers du tracé, puisque l'orage ne l'avait pas encore atteint. 8e à 1.55 sec, ça aurait pu être pire pour le Finlandais au besoin absolu de victoire.

Le tête-à-queue de Ralf
Pire, c'est ce qu'a connu Michael Schumacher (Ferrari), passé après David Coulthard (McLaren). Les roues de sa Ferrari posées sur des oeufs, l'Allemand a perdu une seconde dans chacun des deux premiers secteurs, puis coupé la ligne avec un débours de 2.58 sec. 14e temps, c'est sa plus mauvaise qualification depuis le Grand Prix de Belgique 1995. A cause de la pluie, il avait entamé l'épreuve ardennaise à la 16e position, et l'avait terminée à la première. Dimanche, le même chaos météorologique qu'à Indianapolis est attendu...

Les déclarations de la qualification
La boutade lâchée vendredi prend donc tout son sens. "Dimanche, Rubens va gagner et je vais terminer 8e. Ainsi, Ferrari et moi seront champions du monde", avait-il prophétisé... "Je suis très heureux de voir Rubens (Barrichello) en pole" , a-t-il déclaré après la qualification. "C'est bien pour lui, pour l'équipe dans l'optique du Championnat constructeurs, et pour moi dans celui des pilotes." Barrichello vainqueur, il serait automatiquement titré.
Mais malheureusement pour le spectacle qu'exige le final de Suzuka, le catastrophique l'a par la suite disputé au pire. Ce pauvre Ralf Schumacher (Williams), si brillant lors des deux sessions libres précédentes, a mis sa FW25 en travers à la chicane. Avec déjà 6.2 sec de retard à cet instant, il était de toute façon dernier.
Toyota, la fête à domicile

S'il n'a pas fini son tour d'équilibriste à vive allure, Jarno Trulli (Renault) ne l'a pas commencé. L'Italien, qui rêvait de convertir enfin son meilleur temps du vendredi en pole position, a été bien avisé de rentrer directement à la fin de son tour de chauffe. De la casse évitée et de l'essence pour deux tours économisée.

Dans cette histoire, il y a quand même d'autres heureux que Rubens Barrichello et Juan Pablo Montoya. Avoir ses TF103 en 2e ligne pour son grand prix national est un coup de pub phénoménal pour Toyota. Cristiano da Matta et Olivier Panis, qui ont souffert d'un manque de grip tout le week-end, l'ont fait pour la marque nipponne basée à Cologne.
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