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Alonso et Briatore excédés

Eurosport
ParEurosport

Publié 20/03/2009 à 06:30 GMT+1

Fernando Alonso ainsi que Flavio Briatore, le directeur de Renault, ont critiqué les décisions de la FIA dévoilées mardi. L'Espagnol s'est dit "inquiet" pour le futur de la discipline. Quant à Briatore, il s'est montré "choqué".

La saison n'a pas encore débuté que déjà des voix s'élèvent pour fustiger les décisions prises par la FIA. L'entité dirigée par Max Mosley a en effet décidé d'attribuer le titre de champion du monde au pilote avec le plus de victoires au lieu du coureur avec le plus de points. Cela signifie surtout qu'un pilote avec plus de points qu'un adversaire pourrait quand même perdre le titre s'il gagne moins de courses. Cette décision prise de manière "unilatérale" selon les dires de la FOTA, l'association des équipes de Formule 1, a fait réagir quelques pilotes. Ainsi, Fernando Alonso, s'est emporté et a critiqué les conclusions de la FIA. "Je ne comprends pas le besoin de changer les règles de la discipline constamment. Je pense que ce genre de décisions ne peut que perturber les fans", a déclaré Alonso sur son site officiel.
Le double champion du monde 2005 et 2006 ne comprend pas non plus pourquoi les principaux concernés, c'est-à-dire, les pilotes ou les équipes n'ont pas été en mesure d'exprimer leur point de vue. "La Formule 1 existe depuis plus de 50 ans grâce aux équipes, aux sponsors, aux pilotes et, par-dessus tout, aux fans du monde entier, et aucun d'eux n'a été capable d'exprimer ses opinions à la FIA" , poursuit-il. "Je suis inquiet, pas tellement par les décisions qui affectent la saison qui va bientôt débuter, mais, par-dessus tout, par celles qui affectent le futur de la compétition dans les années à venir. J'espère que, d'une manière ou d'une autre, ces mesures peuvent être reconsidérées dans le court terme" , a-t-il conclu.
Un communiqué qui fait écho aux propos de son directeur, Flavio Briatore. L'Italien s'est ainsi montré "choqué " par les décisions de la Fédération Internationale de l'Automobile notamment sur le principe des "éco-écuries" qui devraient respecter un budget de 33 millions d'euros en échange d'une plus grande souplesse technique. "La crise financière fait peur à tout le monde et nous avons besoin d'une Formule 1 plus efficace. En revanche parfois nous ne sommes pas satisfaits des sentences qui nous sont imposées. Je pense que la discipline doit avoir les mêmes règles pour tout le monde et après nous discuterons des budgets , a-t-il déclaré sur la BBC. Le principe pour moi est que toutes les voitures doivent être construites selon les mêmes règles" , a-t-il indiqué en guise de conclusion.
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