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Bilan Pilotes (2/3)

Eurosport
ParEurosport

Publié 04/11/2009 à 15:24 GMT+1

Retour sur la saison 2009. Notre 2e volet relate la saison de Rosberg (Williams), Trulli (Toyota), Alonso (Renault), Glock (Toyota), Massa (Ferrari) et Kovalainen (McLaren).

Felipe Massa Ferrari 2009

Crédit: Reuters

7-Nico Rosberg 34,5 points
L'Allemand a densifié ses prestations techniques en se plaçant 14 fois dans le top 10 sur la grille pour 13 arrivées dans le top 9 dont 6 dans le top 5. Au volant d'une FW31 hyper fiable (un bris de boîte de vitesses à Sao Paulo), il a conduit seul les travaux. Mais on attend encore de le juger dans une grande écurie, au contact d'autres calibres que Nakajima. Malheureusement, il a souvent servi les plans d'un team en mal de publicité en tournant à vide en essais libres, jusqu'à tomber en panne d'essence. Rayon com, "Britney" manque toujours de spontanéité dans son discours faussement libéré.
8-Jarno Trulli 32,5 points
L'échec du GP de Belgique, qu'il aurait du remporter, a affecté son image dans l'équipe et a attesté qu'il ne serait jamais un opportuniste. En pole à Sakhir, il a surfé sur les indéniables qualités de la TF109, marqué le pas en cours de saison avant de se reprendre. Après plus de cinq ans de collaboration, il laisse l'étrange image d'un pilote en bout de course, furieux d'avoir été mis dehors par Sutil au Brésil, et dominé par son équipier débutant Kobayashi à Abou Dhabi. Il était temps que ça se termine. Lotus, de retour il faut l'espérer en 2010, aimerait l'avoir en complice de Gascoyne.
9-Fernando Alonso 26 points
Il ne s'est jamais répandu en critiques et c'était là la preuve d'un renoncement à voir son équipe lui offrir une voiture gagnante. Il a eu le tact d'attendre le dernier meeting pour taxer la R29 de "plus mauvaise Renault" qu'il n'ait pilotée. Une pole position avec un réservoir en mode "light" en Hongrie et 12 top 10 sur la grille sont toujours un exploit avec une poubelle. On ne s'est même pas étranglé chez Renault lorsqu'il a rendu hommage à Flavio Briatore après son podium à Singapour. Sûr de son rêve rouge et plus philosophe que jamais après une troisième année d'échec pour le titre. Mais une désillusion l'attend peut-être en 2010…
10-Timo Glock 24 points
Pris en défaut plus souvent qu'à son tour lorsqu'il fallait faire monter ses pneus à température en qualif, il n'a pas toujours excellé le samedi après-midi mais s'est bien rattrapé le dimanche, ce que le paddock a retenu. Remarquable 3e en "intermédiaire" usés sous un déluge à Sepang, il a encore relevé sa cote à Singapour 2e au point que Renault et McLaren lui ouvrent leurs portes pour discuter de 2010. Néanmoins, son forfait a montré qu'un pigiste débutant pouvait bien faire aux commandes d'une TF109 bien née.
11-Felipe Massa 22 points
Le miraculé de l'année. Le ressort échappé de la Brawn de Barrichello en Hongrie en qualif aurait pu lui coûter la vie. Rétrospectivement, ses tours à Magny-Cours en 2008, juste derrière la Ferrari de Räikkönen dont une tubulure d'échappement menaçait de se détacher, font froid dans le dos. Il n'aura disputé que neuf Grands Prix, démontrant une implication technique sans faille, ce qui lui a valu de conserver une confiance aveugle de la part de Montezemolo. Sa défection pour 2010 n'aurait de toute façon pas laissé la Scuderia sans solution, Schumi ayant déjà tout fait pour le suppléer. Au passage, la parfaite entente Massa-Schumi-Montezemolo aura condamné l'indépendantiste Räikkönen.
12-Heikki Kovalainen 22 points
De loin le pilote qui a perdu le plus de crédit dans le paddock en 2009, excepté l'e dévoyé petit Piquet. Un seul Finlandais avait échoué chez McLaren, Keke Rosberg, atomisé par Alain Prost en 1986. Après deux ans en Gris, le Nordique n'est même plus considéré comme un N.2 crédible, ce qui sous-entendrait qu'il puisse soutenir ce grand carnassier qu'est Hamilton en partageant les tâches. Trop souvent largué sans comprendre. Et, malheureusement, lorsqu'il fut en mesure de battre le Britannique, ce fut pour offrir l'image d'une dérive fatale à un virage de la pole, à Valence. Mercedes-Benz a fini par le réduire à un VRP de son KERS miracle en lui faisant répéter des louanges toutes préparées. Il ne voulait pas entendre parler d'un poste de N.2 au service d'Alonso chez Renault. McLaren ne l'a jamais bridé. Au moins est-il fixé sur ses capacités.
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