Pirelli fait le bilan

Les quatre jours de tests menés la semaine dernière en Andalousie avec les monoplaces 2012 - sauf la Mercedes - ont montré que Pirelli avait resserré sa gamme. Pour son retour en Mondial, l'an passé, le manufacturier milanais avait constaté des stratégies souvent similaires en course ; à cause de pneus trop éloignés en performance ou endurance. Le but était de rapprocher les prestations pour favoriser des options variées.

"Les pneus se sont comportés exactement comme nous l’attendions", a exposé Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport. "On nous a signalé plus d’adhérence à l’arrière et moins de résidus à l’usure. Les écarts de temps ont également été réduits entre les composés, et la performance globale est plus importante, ce qui est précisément ce que nous recherchions. Nous sommes heureux du niveau de dégradation et n’avons pas rencontré de problème, comme ce fut le cas l’an passé."

Concrètement, un delta de 0.4 à 0.5 sec a été constaté entre les nouveaux "medium" et les "dur" lors de la première journée d'essais de pré-saison. Les "medium" de 2012 ont d'ailleurs monopolisé l'attention des équipes : elles en ont réclamé 91 trains, contre 57 sets de "tendre" et 33 de "dur". L'équivalence s'est aussi vue dans l'endurance des types : 26 tours pour le relais le plus long en "dur", 27 tours en "medium", 20 tours en "tendre". Pirelli va maintenant décortiquer 3380 tours de data soit 14.949 kilomètres.

Le premier jour des essais, mardi 7 février, Kimi Räikkönen (Lotus) a réalisé le meilleur chrono en "medium", en 1 min 19.670 sec. Le 2e jour, Michael Schumacher (Mercedes) a signé 1 min 18.561 sec en "dur", et son coéquipier Nico Rosberg 1 min 17.631 sec en "tendre" le lendemain. Fernando Alonso (Ferrari) a conclu vendredi en 1 min 18.877 sec, en "tendre". Pour mémoire, Rubens Barrichello (Williams) avait tourné l'an passé en 1 min 19.832 sec.