Schumacher un an de plus ?

Michael Schumacher pourrait prolonger pour une saison supplémentaire chez Mercedes, selon le magazine Autosport. Le septuple champion du monde aurait été remis en selle par son récent podium à Valence et ses solides performances en qualifications (3e sur la grille à Silverstone). Ces bons résultats l’auraient convaincu qu’il pourra lutter, sinon pour le titre, du moins pour la victoire dans un avenir proche : “Je ne suis pas satisfait pour le moment, car je n’ai pas réussi assez de choses dans la seconde partie (de ma carrière)” a-t-il déclaré la semaine passée au quotidien Sport Bild.

Signé pour trois saisons, le contrat de l’Allemand comporterait une option pour une quatrième année supplémentaire, ce qui permettrait au vétéran du paddock de prolonger son bail aux côtés de son compère Ross Brawn.

Le patron de Mercedes GP a d’ailleurs rappelé à Silverstone qu’il n’y avait pas d’urgence à conclure un accord : “Nous n’en avons pas encore parlé, mais il prend du plaisir, et s’il s’amuse, pourquoi pas ? Inévitablement vient un moment où vous devez dire : il faut que nous ayons une discussion car certaines choses peuvent parfois prendre du temps, et il faut se décider pour pouvoir planifier le futur. Mais il n’y a pas de délai ou de point critique pour prendre une décision.”

Selon David Coulthard, Michael pourrait en effet attendre avant de prendre sa décision : “Michael est plus fort cette saison, même si cela ne se voit pas au championnat, analyse l’Écossais sur Autosport. Il n’est pas impossible qu’il monte sur le podium, voire joue la victoire, ce week-end à Hockenheim. Ma conviction profonde est que si Michael a quelques doutes, il repoussera sa décision afin de disposer de toutes les informations nécessaires. Je pense que soit il continuera son voyage en prenant du plaisir à conduire, soit il s’effacera pour laisser la place à un jeune talent qu’il a repéré et qui serait bon pour Mercedes.”

Le déficit de points du Kaiser au championnat face à son équipier (23 unités contre 75 à Rosberg) s’explique en partie aussi par une cascade d’abandons dus à une mécanique défaillante : Australie (transmission), Chine (roue), Monaco (pression essence) et Canada (aileron arrière bloqué).