La vérité sur les essais de Renault avec Toro Rosso

Renault est revenu dans le détail sur ses essais réalisés avec Toro Rosso dans les installations de la société AVL à Graz. Une lettre anonyme envoyée depuis la Suisse à la FIA et aux équipes Mercedes et Ferrari accusait Renault et Toro Rosso d'avoir potentiellement enfreint la réglementation en ayant mené des essais à échelle 1:1 sur un tapis roulant intégré à une soufflerie.

Il s'avère toutefois que ces tests, commandés et payés par Toro Rosso, n'ont pas eu lieu en soufflerie mais sur un banc d'essai. Pourquoi chez AVL ? Tout simplement car Viry-Châtillon avait atteint sa pleine capacité et manquait de bancs juste avant le Grand Prix d'Australie.

"En ce qui nous concerne, il s'agissait de venir en aide à Toro Rosso et d'essayer de combler le retard de performance que nous avions à ce stade de la saison", a expliqué Rémi Taffin, le directeur des activités piste de Renault Sport F1, dans le paddock de Montréal. "Nous avons donc saisi cette opportunité. Il s'agissait en vérité d'utiliser plus de bancs que ce que nous avions à Viry. En outre, ces six journées d'essais ont été payées par Toro Rosso, pas par Renault."

La lettre anonyme faisait également état d'un incendie survenu sur la Toro Rosso durant ces essais. Une allégation également fausse. "Il n'y a rien eu de tel. Nous avons rencontré un incident sur notre moteur, mais ce n'est pas comparable à l'incendie que vous décrivez", a ajouté Taffin.

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