Qualification 2016 : Hamilton sprinter de la saison, Vettel plus grosse déception

Le but n'était pas d'offrir un lot de consolation à Lewis Hamilton. Mais au lendemain du Grand Prix d'Abou Dabi qui a consacré son coéquipier de Mercedes, Nico Rosberg, le Britannique apparaît logiquement comme le meilleur performer en qualification, en tête de la grille-type que nous révélons en fin du championnat du monde sur Eurosport depuis 2012.

Comme tous les ans, nous nous sommes posé la question de savoir quelle grille résumerait les 21 séances de qualification de l'année, et repris le barème en vigueur en attribuant, pour chaque grille de départ, un point à l'homme de la pole position, deux points à l'auteur du deuxième temps, etc…

Enfin, nous avons gardé deux aménagements pour pondérer le tout : un forfait de 25 points pour un non engagement sur un Grand Prix et la soustraction des quatre moins bons résultats par pilote afin de limiter le facteur malchance ou les effets d'une contre-performance exceptionnelle. Bref, nous avons retenu les 17 meilleurs résultats par pilote.

Le principal résultat est donc sans surprise : Lewis Hamilton apparaît en tête de cette grille-type, fort de 12 pole positions (12 points), trois deuxièmes places (6 points) et deux troisièmes places (6 points).

Avec notamment huit pole positions, Nico Rosberg l'accompagne en première ligne et le seul autre pilote parti en tête d'un Grand Prix cette année, Daniel Ricciardo (Red Bull), complète le Top 3.

Autrement, Kimi Räikkönen confirme sa légère domination sur Vettel chez Ferrari (il a gagné son duel 11 à 10) en se plaçant quatrième. Le Finlandais, qui n'a jamais fait de la qualification une spécialité, est sans doute la plus grosse surprise de cette année, et l'Allemand la plus mauvaise, compte tenu de sa réputation sur un tour.

L'autre déception à notre est la 15e place de Romain Grosjean, juste devant son coéquipier de Haas, Esteban Gutiérrez. L'écart de points (214 contre 220 points) indique clairement que le Français n'a pas brillé comme il en avait l'habitude le samedi.

Enfin, on peut remarquer qu'il n'y a jamais plus de trois places d'écart entre coéquipiers, le signe d'une certaine homogénéité des performances au sein des équipes.