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Boullier : "Alonso doit continuer à croire en McLaren"

ParF1i

Publié 13/07/2017 à 14:21 GMT+2

SAISON 2018 - Eric Boullier ne veut pas voir Fernando Alonso partir à la fin de la saison. Mais le directeur sportif de McLaren souhaite aussi que l'Espagnol croit au projet de son écurie.

Fernando Alonso et Eric Boullier

Crédit: Getty Images

S'il souhaite plus que tout que Fernando Alonso prolonge son bail avec McLaren pour 2018, Eric Boullier, le directeur sportif de l'écurie de Woking, insiste que leur relation doit s'inscrire sous certaines conditions. McLaren, qui n'a marqué que deux unités à ce stade du championnat, fait face à une double l'incertitude pour la saison prochaine avec, d'une part, la prolongation de son partenariat avec Honda et, d'autre part, la volonté d'Alonso de poursuivre l'aventure ou non. L'Espagnol a déjà déclaré qu'il prendrait sa décision courant du mois de septembre, curieux sans doute de voir comme les ingénieurs japonais vont parvenir à redresser le tir, McLaren ayant fixé la fin juillet comme ultimatum.
De l'avis de Boullier, si l'écurie britannique fera son possible pour convaincre Alonso de rester, une relation ne peut fonctionner que si les deux parties se font confiance l'une et l'autre. "Je préfèrerais qu'il (Alonso) reste avec nous mais à la condition qu'il croit dur comme fer à notre projet", déclare le Français dans une interview au site Nextgen-Auto.com. "Un pilote qui ne croit pas en nous n'est pas très utile, poursuit-il. J'ignore encore quelles sont ses intentions. Vous devrez lui demander par vous-même."

Soucieux de se ménager une porte de sortie au cas où Honda n'afficherait pas les progrès escomptés, Alonso s'est dit intéressé par un retour chez Ferrari, ce qu'a démenti le président Sergio Marchionne. Avec un refus similaire chez Mercedes, les options sont désormais plus que limitées pour 2018. "Je ne suis surpris, commente Boullier. Tout champion du monde veut logiquement se mesurer aux meilleurs mais pas forcément à armes égales. Et laisser entrer le loup dans la bergerie est rarement une bonne idée." "Lorsque vous jouissez d'un statut de numéro 1, comme Vettel ou Hamilton, difficile de partager, au risque d'être battu dans sa propre écurie", conclut-il.

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