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F1 : Sainz surprenant leader, journée compliquée pour Ferrari

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 27/02/2019 à 19:57 GMT+1

TESTS MONTMELO - Au lendemain du meilleur temps de Lando Norris, c'est son équipier chez McLaren Carlos Sainz qui a signé, mercredi, le meilleur temps de la sixième journée lors des essais hivernaux sur le circuit de Montmelo. Auteur d'un chrono en 1'17"144, l'Espagnol a devancé de sept dixièmes la Racing Point de Sergio Pérez et la Ferrari de Sebastian Vettel d'une seconde.

La McLaren MCL34 de Carlos Sainz lors des essais hivernaux à Montmelo (Barcelone)

Crédit: Getty Images

Décidément, McLaren continue de surprendre. En tête mardi soir au terme de la cinquième journée d'essais grâce au meilleur temps signé Lando Norris, McLaren a récidivé ce mercredi avec son équipier Carlos Sainz. La McLaren MCL34 est même allée encore plus vite que la veille en s'offrant ni plus ni moins que le meilleur temps absolu de ces tests hivernaux.
Au volant de sa monoplace chaussée des pneus C4, l'Espagnol a battu de deux dixièmes la référence établie la semaine dernière par Nico Hülkenberg avec ses pneus C5 (1'17"393). Une performance qui a permis à Sainz de devancer la Racing Point de Sergio Pérez (1'17"842, C4) et la Ferrari SF90 de Sebastian Vettel (1'18"195, C3).

Leclerc à la diète

Vettel, 3e, a pourtant connu une journée difficile. Il était un peu plus de 11 heures quand l'Allemand est sorti de la piste au virage 3, endommageant la Ferrari SF90, plantée dans les barrières de protection. Un "problème mécanique" serait à l'origine de l'incident et le quadruple champion du monde a dû se rendre au centre médical du circuit. Résultat, Charles Leclerc n'a repris la piste qu'à dix minutes du terme de la séance, rendant impossible la réalisation du moindre temps de référence.
Interrogé sur les raisons de cette sortie de route, le pilote allemand est resté évasif. "Nous ne savons pas", a-t-il répondu, évoquant cependant un "problème avec l'accélérateur", lors d'un point presse. "Je n'avais plus le contrôle" de la voiture, a-t-il ajouté, indiquant que l'équipe "essayait de comprendre" ce qui s'était passé. "Ce n'est pas idéal", a-t-il déploré à propos du temps perdu dans le programme de développement fixé pour ces quatre jours d'essais qui ont commencé mardi et s'achèveront vendredi. "Après l'impact, il y avait pas mal de dégâts que nous devons réparer", a-t-il précisé.
L'Allemand s'est tout de même exprimé sur la hiérarchie actuelle au cours de cette deuxième semaine d'essais : "La Red Bull semble rapide et constante. L'Alfa a l'air d'aller très vite. La Mercedes signe parfois de très bons relais et d'autres fois des relais nettement moins bons", a-t-il déclaré. En résumé : même si les top teams, au premier rang desquels on trouve Mercedes, n'ont sans doute pas encore sorti le grand jeu, la hiérarchie est pour le moment bien difficile à lire à Montmelo.
Les températures au cours de la journée font plus de différence
Du côté des autres pilotes, l'Australien de Renault Daniel Ricciardo a souligné que les températures, fraîches le matin avec un réchauffement rapide en cours de journée, influaient beaucoup sur le comportement de la voiture. "Les températures au cours de la journée font plus de différence que le développement de la voiture par rapport à la semaine dernière", a estimé Ricciardo, passé de Red Bull à Renault pour la saison à venir qui s'ouvrira le 17 mars avec le Grand Prix d'Australie.
Interrogé sur les développements apportés à la nouvelle monoplace depuis la précédente session d'essais, l'Australien a indiqué qu'il ne s'attendait pas à quelque chose de "massif" mais qu'il continuait de s'habituer à sa nouvelle monoplace. Il a tourné le matin avec les pneus les plus durs proposés par le manufacturier Pirelli ce qui expliquait sa performance en retrait (le dernier temps) par rapport aux autres pilotes en piste.

Motus chez Mercedes

Selon lui, les équipes qui ont terminé la saison 2018 sur les trois premières marches du podium final, à savoir Mercedes, Ferrari et Red Bull, ont encore "de la marge" sur les autres et la lutte juste derrière eux va être serrée, comme en 2018, saison que Renault a terminé en 4e position.
Daniel Ricciardo a toutefois rappelé que les essais libres ne permettaient pas de comparer directement les voitures les unes aux autres compte tenu des différences de températures dans la journée ou encore du type de pneus utilisé. "Nous ne saurons que lors de la première séance de qualification" du GP d'Australie, a-t-il résumé.
Du coté de Mercedes, un point presse prévu avec le patron de l'équipe Toto Wolff a été annulé sans explications alors que les interrogations se font de plus en plus vives sur d'éventuels problèmes de mise au point que pourrait rencontrer la nouvelle flèche d'argent.
Les deux pilotes, le Britannique Lewis Hamilton, champion du monde en titre, et le Finlandais Valtteri Bottas ne s'exprimeront respectivement que vendredi et jeudi mais leurs temps réalisés mercredi (le 8e pour Bottas, le 9e pour Hamilton) n'ont pas contribué à dissiper les inquiétudes.
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