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"Notre monoplace 2023 est déjà plus rapide que celle de cette année" : Alpine à l'aube d'une grande saison ?

Jeremie Bernigole

Mis à jour 23/12/2022 à 15:22 GMT+1

FORMULE 1 2023 - Quatrième force du plateau derrière les intouchables et ce, malgré les différents incidents qui ont émaillé son année 2022, Alpine a réalisé une "belle saison", de l'aveu même de son patron, Laurent Rossi. Ce dernier semble aussi satisfait des progrès réalisés par ses équipes sur la future monoplace bleue, que piloteront Pierre Gasly et Esteban Ocon.

Team Alpine F1

Crédit: Getty Images

Un patron fier. Laurent Rossi, directeur d'Alpine, a dressé le bilan de la "bonne saison 2022" réalisée par les siens, quatrième du championnat Constructeurs derrière Red Bull, Ferrari et Mercedes.
"Cette saison est juste dans mes espérances, on a atteint notre objectif. Je suis très fier de ce que les membres de l'équipe ont accompli, a-t-il déclaré au cours d'une table ronde, dans des propos rapportés par Auto Hebdo. Nous avons appris dans la douleur tout au long de l'année et, finalement, la saison précédente, qui avait pourtant été difficile, s'est révélée bien plus simple d'une certaine façon."

Tirer un trait sur les affaires du passé

L'exercice 2022 de l'écurie tricolore a été parasité par les duels musclés en piste entre Fernando Alonso et Esteban Ocon, le départ rocambolesque de l'Espagnol pour Aston Martin et, par ricochet, l'imbroglio Oscar Piastri, qui s'est soldé devant le Comité de reconnaissance des contrats de la FIA. "C'était l'épisode le plus douloureux et le plus frustrant", a reconnu Laurent Rossi à propos du jeune pilote australien, transfuge de McLaren après avoir été biberonné par la Renault Sport Academy depuis 2019.
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"Faire monter un jeune en F1 coûte entre 7,5 et 9 millions d'euros"

"Concernant Fernando et Esteban, on les a laissés courir Fernando et Esteban autant qu'ils le voulaient, jusqu'à ce que ça crée des dommages pour l'écurie, qu'on se retrouve lésé. Ce qui était inacceptable. Ils l'ont su, l'ont entendu. Ca nous servira de précédent", a poursuivi Laurent Rossi pour 20 Minutes. Et de leçon, à l'aube d'accueillir Pierre Gasly.
L'ancien pilote d'Alpha Tauri arrive chez les Bleus avec beaucoup d'ambition et devra faire équipe avec Esteban Ocon. Les deux Normands ont longtemps entretenu des relations fraîches, héritées de leur passé en karting, mais ils semblent déterminés à travailler main dans la main pour leur écurie. Leur patron, lui, a d'ores et déjà assuré qu'ils bénéficieraient tous les deux d'un traitement identique en début de saison.

Un nouveau duo, une voiture améliorée

Ensemble, Pierre Gasly et Esteban Ocon devront au moins égaler les résultats de la saison précédente, durant laquelle Alpine s'est imposée comme la quatrième force du plateau devant son principal concurrent McLaren. Pour se faire, les Français s'appuieront sur les progrès réalisés sur la monoplace bleue : ceux de l'an dernier qui lui ont permis d'être "avec Mercedes, l'écurie qui a le plus progressé au cours de la saison", et ceux de l'intersaison. "Les perspectives sont bonnes parce que l'on a une monoplace rapide et une équipe qui fonctionne très bien d'un point de vue développement, apport de nouveautés sur la piste et exploitation maximum du matériel."
Les équipes de Viry-Châtillon et d'Enstone devraient focaliser leurs efforts sur la fiabilité, notamment celle des pompes à eau qui ont fait défaut à plusieurs reprises en 2022. "Je pense que les problèmes seront réglés presque intégralement durant l'intersaison", a soutenu Laurent Rossi. Sans donner de chiffres, le directeur d'Alpine a assuré que la "monoplace 2023 est déjà plus rapide que celle de cette année, malgré le pas en arrière imposé par la réglementation technique, avec notamment une modification du fond plat."
Avant de faire preuve d'une certaine prudence : "Nous avons tout de même des choses à régler qui, si elles ne sont pas résolues l'année prochaine, nous empêcheront de continuer à progresser. C'est ce qui me préoccupe le plus. Se satisfaire d'une quatrième place, c'est bien, mais les marches qui arrivent vont devenir de plus en plus difficiles à monter." Première réponse début mars à Bahreïn.
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