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Ligue des champions I Wisla Plock - PSG I Kamil Syprzak : "A Paris, je suis un peu comme Sherlock Holmes"

Vincent Bregevin

Mis à jour 28/03/2024 à 18:07 GMT+1

C'est un peu le régional de l'étape. Né à Plock et formé au Wisla Plock, Kamil Syprzak connaît très bien l'adversaire du PSG en barrage de la Ligue des champions (à suivre en direct sur Eurosport) jeudi à 20h45. Le pivot polonais sait qu'une ambiance surchauffée attend le club parisien, où il a prolongé son contrat jusqu'en 2027. Parce qu'il se sent bien à Paris, une ville qu'il affectionne.

Syprzak : "Gagner le championnat et la Ligue des champions, c'est toujours le premier objectif"

Kamil Syprzak, que représente le Wisla Plock pour vous ?
Kamil Syprzak : C'est mon club de cœur, celui où tout a commencé. J'ai été formé là-bas, j'ai fait mes premiers pas dans le handball. J'en garde une très belle image. Mais ça fait déjà dix ans que suis parti, à peu plus. Le temps passe vite !
Affronter le Wisla Plock avec le PSG, c'est forcément particulier pour vous ?
K.S. : Oui… et non. Je vais arriver pour ce match comme pour tous les autres matches. Moi, l'équipe, on va se préparer et tout donner comme pour les autres matches. Mais c'est vrai que ça me fait du bien de revenir à Plock. J'aime bien jouer dans cette salle, ça va être plein. Il y a des personnes qui m'ont envoyé des messages il y a deux mois, en me disant 'peut-être qu'on va jouer contre vous, je ne sais pas encore mais j'espère qu'on va pouvoir te revoir à Plock'. Alors bien sûr, ça fait plaisir.
Comment décririez-vous ce public ? A quel accueil doit s'attendre le PSG ?
K.S. : Aller jouer là-bas, c'est spécial ! Je me rappelle quand j'y jouais, on était capable de gagner contre des grosses équipes comme le Vardar Skopje, Barcelone… Dans cette salle, il y a une petite magie. Les supporters savent faire beaucoup de bruit, et avec cette intensité, ils sont capables de changer la décision des arbitres ! Alors j'espère que ça ne se passera pas comme ça cette fois, mais j'ai déjà prévenu toute l'équipe que ça n'allait pas être un match facile. Ils peuvent battre tout le monde.
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Quel est le niveau de cette équipe du Wisla Plock ?
K.S. : Cette saison, ils n'ont pas encore joué à leur meilleur niveau. J'espère que ce ne sera pas contre nous. J'ai regardé leur dernier match de championnat contre Kielce, ça n'a pas très bien marché, ils ont perdu assez largement. Mais je pense que ça leur donnera une motivation supplémentaire, parce que tout le monde attendait un peu plus de ce match. C'est le cas partout quand on perd contre le rival. Donc ils vont montrer un autre visage contre nous.
Vous avez prolongé au PSG jusqu'en 2027 alors que vous étiez convoité. Qu'est ce que ce club où vous évoluez depuis 2019 a de plus que les autres pour vous donner envie de rester ?
K.S. : La décision était super facile. J'avais beaucoup d'autres options… Mais quand je suis arrivé ici, dès la première journée, j'ai senti quelque chose entre le PSG et moi. Depuis le début, ce club m'a donné beaucoup de confiance et je lui ai rendu cette confiance sur le terrain, avec les qualités que j'apporte à l'équipe. Je me sens comme une pièce importante. Je n'ai pas eu à beaucoup réfléchir quand le PSG m'a proposé de prolonger. C'était la proposition la plus sérieuse, le club savait ce qu'il voulait de moi, et moi ce que je voulais du club. Et ici, personne ne parle de deuxième ou troisième place. Gagner le championnat et la Ligue des champions, c'est toujours le premier objectif. Et cela me motive, ça me donne le bon feeling pour rester ici.
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Vous êtes le 3e buteur de la Ligue des champions avec 86 buts, et un taux de 78,9% de réussite au tir… comment le système de Raul Gonzalez vous permet de vous exprimer aussi bien ?
K.S. : C'est vrai que ce n'est pas facile de jouer à ce niveau et avec cette efficacité toute la saison. Mais ce n'est pas la première où j'ai des pourcentages au tir aussi élevés. Je m'entraîne pour ça tous les jours, pour être efficace. Le style de notre équipe me permet de bien m'exprimer sur le terrain, de montrer mes qualités. Je sais aussi qu'avec mon style de jeu, il y a parfois deux ou trois défenseurs sur moi, cela crée de l'espace pour mes coéquipiers. Il faut continuer comme ça, ça marche bien.
Vous êtes attachés au PSG, mais aussi à la ville de Paris. Que représente-t-elle pour vous ?
K.S. : J'aime bien le côté artistique de Paris, j'aime bien dessiner, exprimer mes pensées par écrit… Quand j'ai une journée de libre et qu'il y a du soleil, ce qui n'est pas habituel à Paris, j'essaie d'en profiter. Je prends mon vélo, il y a trop de bouchons en voiture alors je ne veux pas perdre de temps ! Je vais vers la Seine, je m'assois, j'écris… Mais il n'y a pas que ça, j'aime bien les places connues mais aussi aller là où il n'y a rien et découvrir des choses. Un peu comme Sherlock Holmes !
Vous faite du Pilates aussi, votre femme est professeure et vous prenez des cours…
K.S. : Oui c'est vrai, et ça m'aide beaucoup ! Maintenant, c'est un peu plus compliqué parce qu'elle a lancé un projet en Pologne. Mais elle a laissé sa machine à Paris alors je peux m'entraîner. Je l'utilise souvent, ça fait partie de ma routine quotidienne. Bien sûr, c'est un peu compliqué avec ma taille (il mesure 2,07m pour 127 kilos, NDLR). Mais pour le hand, le Pilates m'aide beaucoup, ça m'apporte de la force, de la flexibilité. Parfois, j'utilise ce genre de position pour tirer et marquer des buts, donc on peut dire que c'est un peu grâce à ça.
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