Ligue des Champions – le PSG Handball doit assurer sa rentrée à Pelister : "Il va falloir garder la tête froide"

ParFabien Esvan

Mis à jour 14/02/2024 à 09:13 GMT+1

La piste aux étoiles retrouve ses artistes. Après une coupure de deux mois, championnat d'Europe oblige, la Ligue des Champions de handball fait son retour ce mercredi. En délicatesse durant l'automne avec un trou d'air de quatre matches sans succès, le PSG s'est replacé fort de son succès probant à Aalborg en décembre. Luka Karabatic est confiant sur la feuille de route suivie par les siens.

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On a connu des reprises plus compliquées pour le Paris Saint-Germain Handball. Vainqueurs sans trembler face à Nîmes en Coupe de France (30-22) puis face à Chartres en championnat (44-30), les Parisiens ont idéalement attaqué leur seconde partie de saison. De bon augure alors que se profile un déplacement abordable, mais somme toute périlleux chez la lanterne rouge Pelister en Ligue des Champions (mercredi, 18h35 sur Eurosport).

Si Paris part largement favori chez les champions de Macédoine du Nord, Luka Karabatic se montre prudent. Encore plus après un Euro énergivore pour de nombreux cadres du collectif. "C’est toujours difficile de revenir d’une compétition au mois de janvier où on donne beaucoup à chaque fois et où le rythme est très soutenu", a-t-il reconnu. A quelques heures du voyage des siens dans l'est de l'Europe, le capitaine parisien s'est confié à Eurosport et a dressé l'état des lieux des troupes avant le rush de la fin de saison. La confiance est de mise. A raison.

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"La parenthèse enchantée" de l'Euro derrière eux, Luka Karabatic et les Parisiens sont déjà repartis au charbon. Sur la même lancée que les six premiers mois de la cuvée. "On est dans notre feuille de route sur tous les tableaux. On a fait une très bonne première partie de saison en championnat. Il va falloir continuer sur ce qu’on a fait", détaille d'emblée le pivot.

On est maître de notre destin.

Sur la scène europénnes, la spirale négative de la fin de l'automne a été stoppée au bon moment lors du déplacement à Aalborg. Le capitaine de l'équipe de France refuse de tirer la sonnette d'alarme sur cette mauvaise passe. "Il y a eu des hauts et des bas, mais la poule est très relevée. C’est très difficile de gagner à l’extérieur. On est là où on voulait être. Il faut qu’on continue d’avancer comme ça, progresser pour pouvoir faire face à tout."

Dans une poule où les positions sont échangées comme des cartes à jouer, les Parisiens se concentrent sur eux-mêmes. "On est maître de notre destin. Si on remporte tous nos matchs, on arrivera à se qualifier directement directement pour les quarts de finale. On ne va pas trop regarder ce qui se passe autour. On a quatre gros matchs qui arrivent et on va essayer de se préparer au mieux."

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Le piège du chaudron macédonien

En Ligue des champions, personne n'est à l'abri cette saison. Le FC Barcelone mène sa barque sans broncher dans le groupe B, mais doit aussi batailler. Le curseur d'exigence est toujours haut en Coupe d'Europe, Luka Karabatic insiste dessus. "Quand on regarde la poule en face, il y a de très bonnes équipes aussi. On peut finir très haut et quand même avoir un gros en quarts de finale. C’est difficile d’y voir clair sur cette formule. Il ne faut pas s’affoler, il faut être prêt en tant qu’équipe. On pourra faire face à n’importe qui."

Des gros et des plus petits, voilà ce que Paris va devoir gérer pour ses quatre derniers matches de poule. La reprise à Pelister a une bonne odeur de traquenard. Kielce (21-24) et Kiel (20-23) ont dû batailler jusqu'au bout avant de ramener un bon résultat de Bitola. Paris sait à quoi s'attendre. "Il faut essayer de gérer au mieux le rythme de cette rencontre. il ne faut pas tomber dans le piège de leur agressivité, de leur défense qui risque de sauter dans tous les sens", annonce le pivot tricolore, qui met aussi en lumière "un environnement assez hostile avec un public qui pousse."

Mais Paris a des atouts dans sa manche. De très beaux d'ailleurs. C'est ce qui permettra à la bande de Raul Gonzalez de parvenir à ses objectifs, comme le répète le cadet des frères Karabatic. "Il va falloir garder la tête froide, essayer de poser notre jeu pour trouver les bonnes solutions. Ce sera la clef." Le PSG connaît la formule, il ne reste qu'à l'appliquer de nouveau.