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GP d'Indonésie | Un autre podium et Fabio Quartararo reprend du poil de la bête : "Le jour où j'aurai une bonne moto..."

Jeremie Bernigole

Mis à jour 15/10/2023 à 11:47 GMT+2

La saison maussade de Fabio Quartararo et Yamaha laisse entrevoir à de rares occasions des rayons de soleil. La troisième place du Niçois au Grand Prix d'Indonésie, dimanche matin, en est un. Le champion du monde 2020 s'est illustré par une remontée dans les derniers tours pour terminer à moins d'une seconde du vainqueur Pecco Bagnaia (Ducati). De quoi le rassurer en attendant une meilleure moto.

Fabio Quartararo (Yamaha) au Grand Prix d'Indonésie en octobre 2023.

Crédit: Getty Images

"Je suis tellement fatigué que je n'arrive plus à parler." On sent dans la voix de Fabio Quartararo (Yamaha), à l'arrivée du Grand Prix d'Indonésie achevé à la troisième place dimanche, de l'épuissement. Signe que le Niçois a tout donné, tout livré sur le circuit de Mandalika, pour ne pas nourrir de regrets.
Son troisième podium de la saison (Etats-Unis en avril, Inde en septembre), il est allé le chercher avec détermination après une fin de course folle et à rebondissements. Quatrième à l'envol, le champion du monde 2020 a repris dans les derniers tours plus de trois secondes au duo de tête, Francesco Bagnaia (Ducati) et Maverick Vinales (Aprilia), échouant à quatre dixièmes du Transalpin. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus humer de si près le parfum de la victoire.
"Je suis frustré, a nuancé le pilote Yamaha. Je connais mes capacités. Il me manque de la vitesse, tout simplement. Dans les derniers virages, je sortais bien mieux que Maverick mais je n'avais pas assez de puissance pour tenter un dépassement. Le jour où j'aurai une bonne moto, je jouerai la victoire à tous les Grands Prix."

Une victoire en 2023 comme objectif

Il n'empêche que son choix de pneumatiques - soft à l'avant, medium à l'arrière - s'est révélé payant et qu'il a pu extraire, dans ces conditions, tout le potentiel de sa monture, loin d'être considérée comme la meilleure du plateau. Mais même amputée d'une bonne dose de puissance, sa Yamaha lui a permis de ménager ses gommes contrairement à ses adversaires.
Là où la concurrence a pâti de la dégradation dans la touffeur de l'île de Lombol, Quartararo, lui, a pu jouer avec son medium usé. Pilote le plus rapide de la course, il s'est offert le droit de se mêler à la lutte pour la gagne plutôt que de défendre et sécuriser sa place sur la boîte.
"Cette saison, j'ai saisi chaque opportunité. En Inde, j'ai fait podium ; ici aussi. On s'est battu jusqu'à la fin. Je me suis prouvé que je peux me battre avec les pilotes de devant", a poursuivi El Diablo, résolu à profiter de l'instant présent. Cette troisième place lui fait du bien, le Niçois reprend du poil de la bête et, en le regardant à cette altitude avec le sourire, on ne peut s'abstenir, comme lui, d'imaginer un "happy ending" à sa saison galère.
Actuellement 10es du Championnat, Quartararo et sa Yamaha ont-ils le potentiel pour jouer une victoire d'ici la fin de l'année ? Il reste encore cinq courses à disputer, la prochaine en Australie la semaine prochaine, sur un circuit de Phillip Island où Quartararo a abandonné 3 fois en 5 courses. "Je croise les doigts pour que ce soit comme ça (remporter une victoire en 2023). L'Australie, c'est un Grand Prix que j'apprécie énormément. On va essayer de faire une très bonne course et continuer sur cette lancée. C'est très important", a-t-il conclu.
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