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GP d'Espagne - Quartararo : "Putain, c'est le plus beau jour de ma vie"

Martin Mosnier

Mis à jour 19/07/2020 à 17:31 GMT+2

MOTO GP – Vainqueur du premier grand prix de sa carrière et premier Français sur la plus haute marche du podium de la catégorie reine depuis 21 ans, Fabio Quartararo n'arrive pas à mesurer la teneur de son exploit.

Fabien Quartararo, vainqueur à Jerez

Crédit: Getty Images

19 juillet 2020. Voilà une date qui résonnera dans l'histoire personnelle de Fabio Quartararo et dans l'histoire du sport français. Le jeune pilote est devenu le premier Tricolore à s'imposer dans la catégorie Moto GP pour sa deuxième saison seulement dans la catégorie reine. C'est dire la portée historique de son triomphe ce dimanche à Jerez. "Putain, c'est le plus beau jour de ma vie", s'est exclamé Quartararo juste après l'arrivée dans un sourire béat.
Mais quelques minutes après avoir franchi la ligne, il lui était bien difficile de mesurer la portée de ce qu'il venait de réaliser. "C'est impossible de réaliser, a admis au micro de nos confrères de Canal+ le quatrième Français à triompher dans la catégorie reine. C'est dur de savoir que j'ai gagné mon premier grand prix. Surtout que ça avait très mal démarré."
De la pression en moins
En pole, Quartararo a raté son départ et son premier tour : "J'étais derrière les Ducati et on sait qu'elles sont très difficiles à dépasser. Quand j'ai vu que Marc et Maverick étaient partis, je me suis dit qu'il fallait que je donne mon maximum. J'ai décidé de ne pas me prendre la tête." Mais Marquez (Honda) a goûté du gravier et Vinales a commis quelques erreurs de trajectoires. Suffisant pour se saisir des commandes de la course et, très vite, prendre assez facilement le large. Il lui fallait alors gérer son stress, son émotion pour couper en tête et, pour la première fois de sa carrière, la ligne d'arrivée.
"Le dernier tour était le plus stressant, a avoué le Niçois. Mais je l'ai pris comme un amusement et je l'ai pris secteur par secteur. J'ai passé beaucoup de temps à m'entraîner sur une machine devant mon frigo à la maison. Donc je sais me concentrer." Après avoir longtemps tourné autour de son premier succès l'an passé, après cinq deuxièmes places en 2019, cette victoire lui enlève aussi un sacré poids des épaules : "Énormément de personnes m'ont mis de la pression, notamment les journalistes en me demandant : 'comment vivrais-tu d'arriver chez Yamaha officiel l'an prochain sans victoire ?' J'ai de la pression en moins pour cette année." De quoi piloter encore plus libéré ? "La semaine prochaine, on en a une autre", a-t-il conclu. Et si son règne ne faisait que commencer ?
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