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Fabio Quartararo continue d'enfoncer Yamaha après le Grand Prix d'Espagne à Jerez : "Je me sens très lent, c'est gênant"

Yohann Le Coz

Mis à jour 02/05/2023 à 09:31 GMT+2

Fabio Quartararo, qui a bouclé le Grand Prix d'Espagne à la 10e place, s'en est pris à sa moto. Le Français dit se sentir "très lent" et estime rouler "une seconde et demie plus doucement". De nouvelles critiques contre sa machine, au lendemain de mots très durs envers son équipe. Le tout au terme d'un week-end très compliqué, marqué par une pénalité reçue après une chute précoce en course.

Fabio Quartararo

Crédit: Getty Images

Une dixième place obtenue à la bagarre. Fabio Quartararo n'a pas pu faire mieux lors du Grand Prix d'Espagne, qui a vu Pecco Bagnaia l'emporter. Rien n'a été facile pour le Français sur le circuit de Jerez de la Frontera, où il a pourtant déjà raflé la mise deux fois par le passé. A commencer par sa moto. Le champion du monde 2021 avait déjà eu des mots très durs pour son équipe après la course sprint de samedi. Ce dimanche, il s'en est pris à sa machine : "Quand on est derrière quelqu'un, que ce soit le premier ou le dernier, je n'arrive pas à passer, je roule une seconde et demie plus doucement", s'est-il agacé.
"On n'arrive même pas à rouler, sur la moto je me sens très lent. Je ne peux pas rouler plus vite car j'ai une limitation sur la moto qui est incroyable, donc c'est gênant", a enfoncé le pilote tricolore. Pourtant, ce n'était pas faute d'avoir eu de bonnes premières sensations avant d'entamer la course. "En étant seul, ce matin au warm-up, je n'ai jamais roulé aussi vite avec un pneu medium", a glissé Quartararo. La physionomie de ce Grand Prix ne lui a, aussi, laissé presque aucune chance de briller.

Une pénalité qui ne passe pas

Car dès le départ, "El Diablo" a goûté au bitume espagnol. De retour en piste, boitillant, pour un second départ, il a tout de même été sanctionné d'un "long lap" par la direction de course pour sa chute dans laquelle il a emporté Miguel Oliveira. Un "Long lap" doublé par la suite car... mal réalisé. Le calice jusqu'à la lie. Côté blessure, tout va bien : "Il y a eu un bel impact et j'ai un peu mal à la jambe, j'ai un bon bleu sur la cuisse (droite). Mais je n'ai pas à me plaindre, je n'ai rien de cassé et j'ai pu repartir".
En revanche, concernant la pénalité, il a tenu à défendre sa cause : "J'étais entre deux motos, j'ai tapé des deux côtés, je n'ai pas essayé de faire un dépassement bizarre, j'ai juste essayé de prendre le virage et de rester sur ma moto. Mais, malheureusement ce n'était pas possible. J'ai essayé de freiner, mais je ne pouvais rien faire, il n'y avait aucun moyen d'éviter l'accident". Une pénalité vécue comme une surprise. "Je ne m'attendais pas à la première pénalité, ni à la deuxième, a-t-il confié. Moi et l'équipe, on ne comprend pas".
Et ce, même après un passage auprès de la direction de la course, où aucune explication claire n'a été donnée au pilote Yamaha. "Sincèrement, c'est difficile à comprendre quand on n'essaie pas d'être optimiste ou de faire un dépassement dangereux, mais juste d'essayer de survivre à une situation où on a deux pilotes, un à droite, un à gauche et qu'on est pris en sandwich, s'est lamenté le Niçois. Ca peut arriver d'avoir ce genre d'accident... Malheureusement, j'ai emporté quelqu'un, mais parce qu'il n'y avait pas d'autre solution, je ne pouvais rien faire d'autre. Pour moi, clairement, cela ne vaut pas une pénalité". Un week-end cauchemar de bout en bout pour le vice-champion du monde 2022, qui pointe à la 11e place du général avec 40 points et un seul podium après quatre courses.
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