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MotoGP - Fabio Quartararo (Yamaha) promis à l'enfer à Mandalika ?

Julien Pereira

Mis à jour 19/03/2022 à 10:04 GMT+1

GRAND PRIX D'INDONESIE - Des averses, des grosses chaleurs et (déjà) un nouveau revêtement de piste : voilà ce qui attend les pilotes à Mandalika, ce week-end. Pour Fabio Quartararo, la tâche pourrait être encore plus délicate, deux semaines après le désastre du Qatar. Sa Yamaha, pas suffisamment performante, n'apprécie pas non plus les conditions extrêmes.

Fabio Quartararo devant la presse avant le Grand Prix du Qatar

Crédit: Imago

D'apparence, c'est un paradis. A 12 500 km de Paris, l'île de Lombok est une perle de l'Océan indien, voisine de Bali. C'est donc dans un paysage de vacances et sur le tout nouveau circuit de Mandalika, que les pilotes MotoGP vont disputer la deuxième manche du Championnat du monde. Le décor est grandiose, l'engouement est hors du commun… mais Fabio Quartararo, lui, doit plutôt s'attendre à affronter de nouvelles difficultés.
Il y a un mois tout juste, "El Diablo" s'était pourtant classé deuxième à l'issue de la série de tests effectués sur ce même tracé, à seulement 14 millièmes de la référence alors établie par Pol Espargaro (Honda). "Mais Pol était déjà dans le garage lorsque j'ai réalisé mon meilleur tour, a rappelé le Niçois en conférence de presse, jeudi. Lui a réussi son chrono dans la matinée, ce qui était, je pense, beaucoup plus difficile."

Un mois après, tout a changé

Qu'importe : ce week-end, tout ou presque sera différent. Les rivaux - Ducati, Suzuki et Honda - n'auront plus à cacher leur jeu. Les circonstances, elles, ont bien changé. Car lors des premiers tours de piste effectués en février dernier, les pilotes n'avaient pas franchement apprécié les conditions : le vent soufflait beaucoup de poussière, les averses amenaient de la boue.
Et en raison de la mauvaise qualité du revêtement, les motos soulevaient du graviers que même les épais cuirs des pilotes ne pouvaient contrer. Quartararo avait ainsi été confronté à une "pluie de cailloux" et d'autres, comme Bagnaia, s'en étaient sortis avec de belles ecchymoses. Face à la grogne des pilotes, l'organisation s'est donc activée pour refaire une partie de l'asphalte, mal conçu à l'origine.
Entre les traditionnelles averses du mois de mars et des températures de piste dépassant les 60°C, impossible de dégager des certitudes des tests de février. D'autant que la M1 du Français n'a jamais été très friande des conditions extrêmes, qu'il s'agisse de la pluie ou d'une surface abrasive. Michelin, le fournisseur de pneumatiques, a même décidé d'apporter une carcasse plus résistante.

Piste plus favorable pour la Yamaha ?

Bref, tous les pilotes repartent de zéro mais Quartararo, lui, n'a même pas pu tirer des enseignements de la première manche de la saison. Au Qatar, Yamaha avait commis une erreur sur la pression de ses pneumatiques, ce qu'il l'avait contraint à faire de la survie durant une bonne partie de la course. "On apprend toujours de ces moments difficiles", a-t-il positivé jeudi.
L'éclaircie pourrait venir de la nature du circuit, où la puissance devrait être un peu moins prépondérante qu'à Losail. "Ce qui nous convient mieux, c'est d'avoir des lignes droites plus courtes, a noté celui qui n'avait pas pu résisté au potentiel de la Ducati de Johann Zarco, cédant sa 8e place sur la ligne d'arrivée. Nous devons rebondir et sentir notre potentiel sur ce tracé. […] Chaque détail et chaque fraction de seconde comptera." Quartararo n'a plus de marge.
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Fabio Quartararo (Yamaha), seulement 9e au Grand Prix du Qatar 2022

Crédit: Getty Images

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