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Grand Prix des Pays-Bas / "Il faut arrêter Fabio" : Quartararo (Yamaha) sait ce qui l'attend à Assen

Vincent Bregevin

Mis à jour 26/06/2022 à 11:41 GMT+2

GRAND PRIX DES PAYS-BAS - Deuxième sur la grille de départ, Fabio Quartararo (Yamaha) visera la victoire dimanche à Assen, sur un circuit où le Français s'était imposé la saison passée. "El Diablo" sait qu'il fera face à une forte concurrence emmenée par Pecco Bagnaia (Ducati) et Aleix Espargaro (Aprilia), désireux de ne pas le voir s'envoler au classement du championnat. Mais cela ne lui fait pas

Fabio Quartararo après la séance de qualifications du Grand Prix des Pays-Bas 2022 à Assen

Crédit: Getty Images

Partir deuxième sur la grille et s'imposer à Assen, c'est un scénario que Fabio Quartararo connaît. Il l'avait écrit l'an passé pour signer une victoire qui lui avait permis de prendre le large en tête du championnat du monde. Alors, quand le Français a bouclé la séance de qualifications à la deuxième place au guidon de sa Yamaha samedi, il n'a pas vraiment semblé affecté de terminer derrière Francesco Bagnaia (Ducati Team). "La deuxième place, c'est un emplacement que j'aime bien, a lancé "El Diablo" dans un sourire. L'an dernier j'étais également parti de cette position et ça s'était très bien passé. On espère que ça se passera de la même façon."
L'histoire serait belle. Et le gain de la victoire particulièrement rentable. Actuellement en tête du classement avec 34 points d'avance sur Aleix Espargaro (Aprilia), Quartararo s'envolerait en tête du championnat du monde avec un succès à Assen. Il se trouverait alors dans une situation idéale pour passer la trêve estivale en toute sérénité. Il ne serait pas sur un boulevard pour décrocher un deuxième titre mondial consécutif. Mais cela lui donnerait quand même une belle marge pour gérer la deuxième partie de la saison.
C'est justement un scénario que ses rivaux ne veulent pas voir. A commencer par Espargaro, qui s'élancera de la deuxième ligne après avoir pris la cinquième place en qualification. "Je veux gagner mais à ce moment du championnat, c'est très important de finir devant Fabio et réduire l'écart, a insisté l'Espagnol. J'aimerai vraiment partir en vacances avec moins d'une course de retard sur lui (…). Il faut arrêter Fabio, on ne peut pas le laisser s'échapper en début de course, sinon c'est perdu. C'est notre travail à Pecco (Bagnaia, NDLR) et moi de l'arrêter avant, car s'il s'en va on ne peut pas le reprendre."

"Habitué à me battre contre des motos italiennes"

Bagnaia est sur la même longueur d'onde. Avec une petite motivation en plus après son abandon précoce en Allemagne la semaine passée. L'Italien a fait une première partie du travail en prenant la pole devant le Français, mais le plus dur reste à faire. "C'est sûr que Fabio est toujours très performant sur ce circuit, a souligné le pilote Ducati. J'aimerais me battre, mais jusqu'à la fin de la course, pas juste les deux premiers tours ! Je pense que sur cette piste, c'est plus difficile de faire un écart en début de course mais on a démontré qu'on était rapide dans les premiers tours et Fabio aussi. Peut-être qu'on pourra creuser l'écart."
Au "Temple de la vitesse", la victoire pourrait cependant se jouer comme sur une course de fond. Dans des conditions météo incertaines avec des températures peu élevées, Quartararo envisage cette hypothèse. "Ici ce n'est pas aussi important d'essayer de s'échapper parce qu'en fin de course on peut aussi attaquer et faire de bons chronos, a avancé le Français. L'an dernier j'ai roulé un dixième plus lentement dans le 20e tour comparé à mon meilleur tour donc je ne suis pas très inquiet. Actuellement mon objectif n'est pas d'essayer de m'échapper mais, bien sûr, si j'ai l'opportunité, je le ferai."
La meute ne le laissera pas faire. Mais Quartararo sait ce qui l'attend à Assen. "Je suis un peu habitué à me battre contre les motos italiennes", a-t-il reconnu dans un sourire. "Je penserai plus tard au championnat, mais mon objectif est de faire une excellente course et de rentrer chez moi avec une bonne sensation. On va attaquer à 100% du premier au dernier tour. Peut-être qu'il me faudra les cinq semaines pour récupérer !" Mais Si la victoire est au bout de l'effort, Quartararo aura surtout cinq semaines pour la savourer.
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