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Jacque: "J'étais fatigué"

ParAFP

Publié 22/06/2007 à 08:15 GMT+2

Olivier Jacque explique pourquoi il prend sa retraite. Le pilote en avait assez des blessures à répétition. "La sonnette d'alarme était tirée", dit-il. Il restera pilote de développement chez Kawasaki jusque fin 2008. Il est remplacé par Anthony West (AUS

Quand avez-vous pris cette décision?
Olivier Jacque: A la fin de la semaine dernière. A force de chuter, Ichiro Yoda (le directeur du service course de Kawasaki) m'a dit On a peur pour ta santé et il m'a fait une proposition intéressante: rester chez Kawasaki comme pilote de développement. J'ai fait beaucoup de chutes cette année, me blessant aux cervicales et au dos. Je me suis dit que je n'avais plus la même forme, le même niveau. J'étais fatigué. Terminer systématiquement à l'hôpital, ça risquait de finir dans un cercueil. J'étais assez fragile et je vais devenir papa dans un mois. Ca compte. Je me suis dit que j'avais autre chose à faire dans la vie que de voir ma femme dépitée. De plus j'avais l'impression de tirer l'équipe vers le bas.
Si c'était à refaire, auriez-vous signé en début de saison ?
O.J: Je m'attendais à une belle saison. J'avais envie. Mais j'ai pris des pains sur la figure. D'abord au Qatar (cervicales touchées), puis en Turquie (dos), puis en Chine (avant-bras droit profondément entaillé), puis à Barcelone (entorse cervicale). A force de terminer par terre ou à l'hôpital, j'étais sur la réserve. Pourtant la moto marche bien, elle progresse et elle a le potentiel pour finir régulièrement dans le top dix. J'avais un réel enthousiasme et une vraie implication mais physiquement ça n'a pas suivi. Je n'arrive plus à récupérer comme avant et j'ai souvent été blessé dans ma carrière.
Quels sont votre meilleur et votre pire souvenir ?
O.J: Mon meilleur souvenir c'est le titre mondial en 2000 et aussi ma 2e place en MotoGP en Chine, en 2005. Mon pire c'est la chute cette année à Shanghai. C'était une petite chute, mais une grave blessure qui a été mal soignée sur place et qui s'est ensuite infectée, me faisant rater mon Grand Prix national (au Mans). J'essayais un nouveau châssis, le frein moteur n'était pas réglé et le nouveau pneu arrière a bloqué. La moto est retombée sur mon bras.
Quel sera votre rôle en tant que pilote de développement ?
O.J: Je ferai les essais au Japon et après les Grands Prix. Je resterai donc dans le paddock, sur quelques courses, comme conseiller. C'est plus intéressant que simple pilote de développement. On ne peut pas couper comme ça avec le milieu après 12 ans de carrière.
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