Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

La question de la semaine : le Stade français doit-il lâcher la Challenge Cup ?

Anthony Tallieu

Publié 12/01/2023 à 12:03 GMT+1

CHALLENGE CUP –. Avec une victoire et une défaite à son compteur, le Stade français est encore dans les clous pour se qualifier. Peut-il toutefois se permettre de lâcher trop d’énergie dans cette compétition alors que son parcours en Top 14 lui laisse entrevoir une qualification directe pour les demi-finales ? C’est la question de la semaine avant la 3e journée de la phase de poules.

Léo Barré et Julien Delbouis - Stade français

Crédit: Icon Sport

Chaque année, l’intérêt de la Challenge Cup revient sur le tapis. À l’inverse de la prestigieuse Champions Cup, que tous les clubs français engagés ou presque jouent à fond, celle qu’on appelait encore récemment la petite coupe d’Europe - avant que l’intégration des provinces sud-africaines ne viennent semer la confusion dans la terminologie – est bien plus envisagée comme l’occasion d’aguerrir les Espoirs et de donner du temps de jeu à ceux qui n’en ont pas beaucoup en équipe première.
En poules, du moins, l’appétit venant en mangeant pour les clubs dont l’équipe bricolée de ficelles et de bouts de chandelle parviendrait à se qualifier.
Malgré sa défaite significative chez les Lions (30-12), le Stade français n’a en rien hypothéqué ses chances de qualification du fait de sa victoire initiale contre Trévise (24-14). Il sera même en position favorable s’il parvient à battre la province sud-africaine samedi à Jean-Bouin. Mais a-t-il vraiment intérêt à se lancer à corps perdu dans une bataille qui pourrait lui coûter plus cher que ce qu’elle ne pourrait lui apporter ?

Un accès direct en demies de Top 14 à défendre

Véritable révélation de la première partie de championnat, le Stade français s’est imposé comme un solide dauphin du Stade toulousain. Une position que personne ne prédisait aux Soldats roses en début de saison. Forts de quatre succès consécutifs en Top 14, ils comptent 11 points d’avance sur Bayonne, septième, 8 sur le Racing 92, cinquième, et 5 sur La Rochelle, troisième. Un matelas qui pourrait encore évoluer en sa faveur alors qu’il sera moins impacté que ses principaux rivaux durant la fenêtre internationale.
La période de février – mars s’annonce donc déterminante pour un club qui n’a connu qu’une seule fois la phase finale depuis son titre de 2015. Suffisamment pour y réfléchir à deux fois avant d’envoyer au feu ses meilleurs éléments durant la quinzaine de Challenge Cup à venir, au risque que certains rejoignent une infirmerie déjà bien remplie, notamment au poste de deuxième ligne (Gabrillagues, Azagoh, Pesenti).
Le Stade français doit-il lâcher la Challenge Cup ?
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité