France-Italie, "un huitième de finale", vraiment ?

Objectif quarts pour le XV de France. Jonathan Danty et Melvyn Jaminet ont évoqué, jeudi en conférence de presse, le match potentiellement couperet qui les attend, le 6 octobre à Lyon, face à l'Italie. Envisager cette rencontre comme un huitième de finale de Coupe du monde semble légitime… mais demeure prématuré. Ce serait omettre le fait que les Bleus pourraient être qualifiés, dès ce vendredi.

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Fabien Galthié nous a promis "deux finales de Coupe du monde" dès les quarts, il y a dix jours de cela. Une façon d'assumer sa certitude d'y figurer avec les Bleus, nonobstant l'obstacle italien. Une absence de langue de bois appréciable qui ne doit pas se transformer en excès de confiance. Surtout que depuis la blessure d'Antoine Dupont, la question de son potentiel retour en quart de finale occulte celle du chemin à parcourir jusqu'au grand huit planétaire. Jeudi en conférence de presse, Jonathan Danty a fait contrepoids.
"On a souvent eu des difficultés contre cette équipe, notamment sur les 60 premières minutes. Elle progresse depuis deux-trois années, a considéré le joueur rochelais, à huit jours du France-Italie qui se tiendra le 6 octobre à Lyon. C'est une équipe dont on se méfie, et comme on s'est répété toute la semaine, ce match est un huitième de finale." A ses côtés, Melvyn Jaminet s'est aussi attaché à ne pas prendre à la légère l'ultime affiche du groupe A, qui pourrait en sceller le sort. "On attaque les matches éliminatoires", a prévenu l'arrière de 24 ans.
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"Que l'Italie gagne" ou pas…

Danty a souligné le choix de carrière d'Ange Capuozzo (né en France) et la progression de Monty Ioane. Deux joueurs dont le niveau témoigne de l'importance du challenge qui sera proposé, dans une semaine, aux hommes de Fabien Galthié, tout de même favoris de ce duel. Avant cela, l'Italie va défier un autre colosse : la Nouvelle-Zélande, ce vendredi. Un match à suivre de près, pour le centre français : "On va observer le jeu des Italiens (…) l'analyser, regarder ses failles et ses qualités – ce que l'on a déjà commencé à faire – pour l'emporter".
"Que l'Italie gagne ou que la Nouvelle-Zélande gagne, ça ne changera pas grand-chose pour nous", estime-t-il en revanche. Le XV de France a son destin en main et se concentrer sur ses matches relève d'une certaine logique, mais cette déclaration est paradoxale, puisqu'une victoire italienne contre les All Blacks – certes très hypothétique – qualifierait les Bleus dès ce vendredi soir. Adieu, donc, le fameux "huitième de finale" entre pays latins. Mais bonjour les quarts. Ce serait l'essentiel… en attendant Dupont.
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