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Malgré son extraordinaire victoire face à Exeter (64-26), Toulouse a bataillé : "A la mi-temps, on était pas fiers"

Paul Citron

Mis à jour 14/04/2024 à 21:59 GMT+2

L'effarant score du quart de finale remporté par le Stade toulousain face aux Chiefs d'Exeter (64-26) ne raconte pas tout du bras de fer que se sont livré les deux équipes, ce dimanche à Ernest-Wallon. Jusqu'à la 45e minute, les Anglais ont regardé les Stadistes dans les yeux, avant que ceux-ci trouvent le déclic. Pour rappeler qu'avec le Leinster, ce sont eux, les favoris de la Champions Cup.

Jack Willis tout sourire après la victoire de Toulouse face à Exeter, le 14 avril 2024.

Crédit: Getty Images

C'est difficile à croire, mais le Stade toulousain a dû s'employer pour venir à bout d'Exeter ce dimanche. Il a peut-être inscrit 64 points, il a peut-être remporté le quart de finale le plus prolifique de l'histoire de la Coupe d'Europe (record jusqu'ici détenu par UBB-Harlequins depuis 24 heures à peine), il est surtout sorti vainqueur d'un combat acharné dont l'issue semblait bien incertaine à mi-parcours.
"Heureusement que le match dure 80 minutes, parce qu'à la mi-temps, on n'était pas fiers", souriait Matthis Lebel au micro de beIN Sports. A la pause, les Toulousains étaient bien devant au score (17-16), mais ils n'avaient pas encore réussi à prendre le dessus sur l'équipe anglaise, très remuante et difficilement contrôlable dans les zones de ruck. "Ils ont voulu nous prendre sur le rythme, avec beaucoup d'énergie en début de match, rejouait à son tour François Cros. Donc on a fait le dos rond, et on a été réalistes en deuxième période."
Les joueurs ont fait un match incroyable
Parler de réalisme relève de l'euphémisme. Une fois subi le dernier véritable assaut britannique, récompensé par une pénalité de Henry Slade à la 44e minute de jeu, les Stadistes ont offert un véritable raz-de-marée au public d'Ernest-Wallon, d'abord initié par ses arrières : Blair Kinghorn, Pita Akhi ou encore Paul Costes. "En deuxième période, on a su mettre notre jeu en place, ça a ouvert des espaces", savourait ce dernier, qui a signé une chistera d'anthologie à l'heure de jeu, pour permettre aux Toulousains de prendre définitivement le large.
Le jeune centre tricolore a d'ailleurs été désigné homme du match, une récompense à laquelle beaucoup de joueurs haut-garonnais auraient pu prétendre cet après-midi, notamment Jack Willis, dont l'activité incessante a écoeuré les Anglais. "Exeter nous a poussés dans nos derniers retranchements. (...) Les joueurs ont fait un match incroyable", synthétisait pour sa part Ugo Mola, déjà tourné vers la demi-finale face à un nouveau club anglais : les Harlequins, bourreaux de l'UBB ce week-end dans un autre match de folie (41-42).
D'ailleurs, même si le Stade toulousain enchaîne une sixième demi-finale de rang, son entraîneur n'en a que faire. "Les demi-finales servent à faire plaisir au niveau statistique, rappelait-il après la rencontre tandis que ses joueurs fêtaient l'éclatant succès du jour au milieu de la pelouse, mais elles ne servent pas à gagner grand-chose." Après cette démonstration, une chose est sûre : les Toulousains aborderont la leur en grand favori, le 5 mai prochain au Stadium.
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