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Top 14 – Face à Perpignan, le Stade toulousain veut garder le rythme malgré un calendrier haché

Paul Citron

Mis à jour 13/05/2023 à 13:01 GMT+2

Avant sa demi-finale de Top 14 le 9 ou le 10 juin prochains, le Stade toulousain n’a que deux petites rencontres à négocier, contre les deux équipes les plus mal classées du Top 14 : Perpignan, ce week-end, et Brive, dans deux semaines. Difficile, dans ces conditions, de maintenir la cadence séant à un leader écrasant. Comment les Toulousains ont-ils prévu de garder le rythme ?

Lafond : " Dupont ? Un mélange de mobylette et de 4x4, c’était le quad du stade "

L’agenda s’est soudainement bien allégé pour les Toulousains. En perdant leur demi-finale à Dublin face au Leinster (41-22), les Rouge et noir se sont offerts un week-end de repos, intercalé entre leurs deux dernières rencontres de championnat face à Perpignan et Brive. Sauf que pour une équipe dont les cadres n’ont pas soufflé une seconde depuis le début de la saison, les quatre prochaines semaines avant la demi-finale s’annoncent très calmes. Presque trop.
  • Le calendrier du Stade Toulousain :
13 mai : Perpignan - Stade Toulousain, J25 du Top 14
20 mai : Repos
28 mai : Stade Toulousain - Brive, J26 du Top 14
4 juin : Repos
9 ou 10 juin : Stade Toulousain - Equipe à définir, Demi-finale du Top 14
Pour une équipe de cette trempe, le véritable défi du mois qui s’avance est de parvenir à garder l’exigence de rigueur, pour aller chercher un nouveau titre de champion de France. "On ne peut pas se permettre de laisser un joueur 4 semaines sans rien faire, au vu de la demi-finale (de Top 14, ndlr), même si les entraînements sont à haute intensité, évacuait Jean Bouilhou, l’entraîneur des avants, ce mercredi en conférence de presse. Rien ne remplace le match."
On arrive moins fatigués que la saison dernière
Surexploités tout au long de la saison, les cadres du Stade toulousain en arrivent soudainement à être contraints de jouer pour garder le tempo pendant un mois, avant un nouveau rendez-vous crucial. Faire tourner pour donner leur chance aux jeunes, oui ; mettre au frigo les tauliers pour 4 semaines, certainement pas. D’autant plus dans une équipe menée par un coach dont le leitmotiv assumé est que le haut niveau appelle le haut niveau. Face à Perpignan, Antoine Dupont, Romain Ntamack, Emmanuel Meafou, Thibaud Flament, Pita Akhi, et bien d'autres ne sont même pas convoqués ; ils seront très certainement de la partie face à Brive, dans deux semaines.
"Ce qui est sûr, c'est que certains mecs qui n'ont pas joué depuis quelques temps vont jouer ce week-end. D'autres vont avoir un peu de repos sur les semaines qui arrivent. Mais on garde une équipe compétitive", rappelait l’arrière toulousain Thomas Ramos, titulaire à l'ouverture à Aimé-Giral et prompt à mettre le Stade devant ses responsabilités au moment de gérer cette période creuse. "Le fait de ne pas avoir de finale de Coupe d’Europe nous donne moins d’excuses pour les semaines à venir. (...) On arrive en fin de saison moins fatigués que l’année dernière."

Profiter de l’enjeu pour l’USAP

Pour ne pas se relâcher, Toulouse peut aussi se reposer sur l’enjeu dont sont parées leurs deux dernières sorties pour leurs adversaires, engagés dans un gros bras de fer pour éviter la dernière place synonyme de relégation en Pro D2. Ce week-end, les Perpignanais joueront leur survie, dans leur stade chauffé à blanc ; rien de tel pour mettre à l’épreuve une formation toulousaine logiquement meilleure sur le papier. "Chez elle, l’USAP a ce soutien du public qui lui permet de se transcender et de réaliser des prestations assez incroyables, appréciait ainsi Alexandre Roumat. On va arriver dans un stade assez hostile, dans un climat assez hostile, qui va nous mettre sous pression."
Pas à court d’idées pour motiver ses troupes, Jean Bouilhou a également rappelé que la première place n’était pas encore assurée et qu’elle pourrait avoir son importance. "Mis à part la semaine suivant la 3e journée, on a toujours été premiers. C’est aussi un objectif qu’ont les joueurs, et qu’on a nous, sachant qu’en plus, cette première place offrira, j’espère, la demi-finale du vendredi, observait l’ancien troisième ligne du Stade. Cela pourrait être un atout supplémentaire." Suffisant pour gagner un jour de repos supplémentaire sur son adversaire potentiel en finale ; à ce moment-là, le repos ne sera plus une problématique de groupe, mais un avantage certain.
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