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Top 14 - Le Racing 92 arrache la victoire contre l’UBB (31-28)

Elio Bono

Mis à jour 17/04/2023 à 22:34 GMT+2

TOP 14 – Le Racing 92 est revenu de loin pour battre l’UBB en ouverture de la 22e journée (31-28). À Lens, les Franciliens ont accusé jusqu’à seize points de retard en début de seconde période mais ont réussi à trouver les ressources pour revenir et décrocher sur le fil la victoire et même le bonus offensif grâce à quatre essais marqués. Cinq points qui leur permet de rentrer dans le top 6.

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Ce Racing 92 est décidément fou. Complètement absent des débats pendant une mi-temps et mené 3-19 par Bordeaux-Bègles à la 50e minute, le club francilien s’est lâché en fin de rencontre pour signer un succès capital dans la course aux phases finales. Mieux, ce retour express, acquis après la sirène et assorti de quatre essais marqués contre un encaissé, confère aux Racingmen un bonus offensif inespéré qui pourrait valoir cher. Devant au score pendant toute la rencontre, l’UBB peut nourrir des regrets et se complique la tâche dans la course au top 6.
On ne peut au moins pas lui enlever ça. Trois semaines après son dernier match de Top 14, le Racing n’a toujours pas complètement gommé ses maux défensifs, soigné sa discipline et retrouvé de la constance. En revanche, les Ciel et Blanc se sont, comme souvent dans cette saison chaotique, démenés pour renverser un scénario contraire en leur faveur.

L’entrée du Russell déterminante

Lorsque Nathan Depoortere a aplati en coin (45e, 3-19), un tel dénouement paraissait hautement improbable dans les tribunes clairsemées de Bollaert, pour ce match délocalisé à Lens. Mais plutôt que de subir un revers qui l’aurait écarté des phases finales, le Racing s’est métamorphosé, aidé par un coaching massif… et payant. L’entrée de Finn Russell, génial, a tout changé. Le roublard écossais a d’abord joué vite une pénalité pour envoyer le local Anthime Hemery à l’essai (53e, 17-19), juste après un premier essai de Gaël Fickou (48e, 10-19).
On l’a ensuite vu sauver une touche à la manière d’un acrobate, dans un sursaut d’orgueil qui a emmené Antoine Gibert à feinter et marquer au près (74e, 24-25). La suite ? Un ballon gratté dans un ruck à 5 secondes du terme et une succession de ballons portés, avant que M.Praderie ne sanctionne la défense bordelo-béglaise et n’annonce un essai de pénalité pour faire exulter les Ciel et Blanc (80e+3, 31-28). Cette fin idyllique a été plutôt méritée tant le Racing, même décousu, a cherché à emballer la fin de match, est en revanche dure à encaisser pour l’UBB.

Bordeaux-Bègles perd gros

Constant tout au long du match et quasiment tout le temps en tête à défaut d’être réellement emballant, Bordeaux-Bègles s’est montré autrement plus costaud que lors de sa dernière sortie face à La Rochelle (6-36) et a dominé en mêlée, provoquant le carton jaune d’Eddy Ben Arous (65e). Rapidement privés d’ouvreur avec la sortie de Zack Holmes, les Girondins ont été portés par un Maxime Lucu épatant au pied (8/8 dont une pénalité à plus de 50 mètres à droite).
Mais leur défense, amoindrie par le carton jaune de Yoram Moefana (60e) n’a pas tenu face aux assauts répétés du Racing. A quatre matches du terme, ils pourraient sortir du top 6 en fonction des autres résultats.
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