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Top 14 - Pourquoi le Stade français marche aussi bien cette saison ?

Paul Citron

Mis à jour 26/03/2023 à 20:39 GMT+2

TOP 14 - Cela faisait une paie que le derby francilien n’avait plus eu un tel avant-goût. Si le Racing 92 fait partie des gros du championnat depuis plusieurs saisons, le Stade français évolue cette année à un niveau qu’on ne lui connaissait plus. Au point d'être favori ce dimanche, et de lorgner une place de dauphin avant la phase finale. Une réussite qui tient à plusieurs facteurs.

Le Stade français, les raisons du succès

Crédit: Getty Images

C’est la fin mars, le 6 Nations s’achève : voici venue l’heure du sprint final pour les clubs du Top 14. Et comme tous les ans, il accueille un invité surprise, un poulain sur lequel peu auraient mis un sou en septembre. Cette année, pour toute une flopée de raisons, c’est le Stade français qui s’est invité à la fête.
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Les Parisiens reçoivent leurs voisins du Racing ce dimanche, qu’ils ont corrigés au match aller à la Défense Arena (10-48). En ligne de mire, la deuxième place que le Stade rochelais occupe, un petit point devant. A 6 journées de la fin, la qualification directe en demi-finale n’est plus une utopie pour les tuniques roses, et ce, pour une multitude de raisons.

Un coach en mission

Il faut d’abord rappeler la situation rocambolesque de Gonzalo Quesada. Le manager parisien sait depuis le début de la saison que ses jours sont comptés sur le banc, puisque Laurent Labit et Karim Ghezal le remplaceront après la Coupe du monde. "Je connais bien Gonzalo Quesada, c’est un homme d’honneur qui va s’efforcer de donner à son patron un maximum de regrets", présageait Mourad Boudjellal en octobre.
Une fois son départ acté pour l’année suivante, au début d’une saison qui s’annonçait morose, l’Argentin a redonné corps à son groupe. Son baroud d’honneur en rose dépasse les espérances, car il a réussi à souder des joueurs qui manquaient de liant. "La cohésion de l’équipe a changé, il y a une très bonne ambiance, meilleure que l’an passé", assurait l’arrière Léo Barré en février.

Des bonus qui valent cher

9 points. Voici le nombre de points de bonus arrachés par le Stade français, sur 55 au total. Une "énorme différence" pointée par Quesada, qui témoigne aussi d’un esprit de groupe qui a recouvré toute sa résilience.
"Quand on perd, c’est de peu, et quand on a gagné, c’était de beaucoup. Cela en dit beaucoup sur notre état d’esprit, qui est de ne jamais rien lâcher", soulignait Arthur Coville en février auprès du Parisien. Sans ces 9 points, le Stade français pointerait à la 9e place du Top 14, à 4 points de l’ultime place qualificative pour la phase finale.
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Des joueurs qui s’affirment

Plusieurs figures de l’équipe se sont détachées au fil des succès, à des niveaux différents. Le costume du vieux briscard va comme un gant à Morgan Parra, associé à Joris Segonds, le meilleur scoreur du championnat à cette heure avec 189 points, qui gagne en fiabilité au pied et dans la gestion du jeu.
Deuxième meilleure défense du championnat, les Parisiens s’appuient également sur un paquet d’avants très performant en touche et en mêlée, et sur une paire de centres Delbouis-Ward très active. Mais le joker de ce Stade français, celui qui symbolise ce pétillant état de forme, c’est bien l'international français Sekou Macalou.
"Il a des superpouvoirs, une vitesse exceptionnelle, une puissance extraordinaire", abondait Laurent Sempéré pour Actu Rugby à la fin du mois de janvier. Le joueur du XV de France a peut-être même de quoi porter le Stade français au firmament. Lancement de l’opération face au voisin Ciel et blanc, ce dimanche.
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