Slalom de Bormio 2013 : Alexis Pinturault, le coup de la panne
ParEurosport
Mis à jour 06/01/2014 à 18:28 GMT+1
Trois slaloms, trois abandons. Alexis Pinturault vit un début de saison très difficile en slalom. Ce lundi, le Français avait pourtant décidé de ne pas "partir comme un calu."
Après Levi et Val d’Isère, soldés par deux abandons précoces, Alexis Pinturault a ajouté Bormio à son calvaire actuel en slalom. La faute à un piquet passé du mauvais côté en bas de la première manche. Une figure piégeuse qui a en a mis quelques-uns au tapis, dont Julien Lizeroux.
Le skieur de Courchevel n’a pas saisi immédiatement qu’il avait commis l’irréparable. "Je ne sais pas, j’ai l’impression que mon ski passe du bon côté. J’envoie les pieds rapidement mais c'est passé tellement vite. Je me serais bien passé de cette figure tout en bas", a-t-il expliqué à nos confrères de L’Equipe.fr. Avec zéro point en trois courses en slalom, le Français vit un début d’hiver embrouillé entre les piquets serrés. Sa dernière place dans les points d’un slalom remonte au 27 janvier 2013, à Kitzbühel (15e). Depuis, plus rien. "Cela reste dans la lancée des derniers slaloms", ajoute-t-il. Si en Laponie et sur la Face de Bellevarde, Pinturault avait fauté pour excès d’agressivité, sur la Stelvio, le Français a semblé manquer de rythme. C’est plus embêtant.
"C’est sûr que j’aurais pu partir comme un ‘’calu’’, mettre plus d’engagement mais les dernières fois que j’ai fait ça, cela ne s’était pas bien passé. Je fais quand même une faute qui me coûte très cher", a-t-il ajouté sur L'Equipe.fr. "En ce moment, en slalom, c’est plus compliqué. J’essayais de skier plus juste en première manche, quitte à envoyer en deuxième manche. Cela s’est plutôt bien passé sauf sur les trois dernières portes." Et pourtant : "Je me sentais plutôt pas mal", a-t-il conclu, dépité.
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