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Alexis Pinturault : "Il fallait faire un bon super-G pour prétendre à quoi que ce soit"

ParAFP

Publié 01/03/2020 à 16:43 GMT+1

HINTERSTODER - "Il fallait faire un bon super-G pour prétendre à quoi que ce soit", a estmé le Français Alexis Pinturault, vainqueur du combiné alpin d'Hinterstoder. Un succès qui lui permet de se replacer dans la lutte pour le gros globe de cristal.

Alexis Pinturault lors du super-G du combiné à Hinterstoder le 1er mars 2020

Crédit: Getty Images

Comment avez-vous construit cette 28e victoire de votre carrière, la dixième en combiné?
A.P : "Aujourd'hui, les clés étaient surtout sur le super-G, clairement. On a vu que pour le slalom, à l'image du super-G d'hier (samedi), c'était assez important d'avoir un petit dossard. Et pour avoir un petit dossard en slalom, il fallait faire un bon super-G pour prétendre à quoi que ce soit. Sur d'autres pistes, c'est une autre histoire, mais sur cette piste, j'étais au contact hier (samedi). Je n'ai pas été forcément surpris (deuxième du super-G du combiné derrière Mauro Caviezel, NDLR), mais il fallait que je skie à ce niveau-là pour prétendre à une bonne place."
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Combiné : Pinturault a toutes les cartes en main après le Super-G

La course au gros globe est à nouveau très serrée. Comment l'expliquer?
A.P :"Je dirais que c'est un hiver compliqué et délicat. La neige change tout le temps, c'est la raison pour laquelle les skieurs connaissent des hauts et des bas. Y compris moi. La bataille est très serrée, également avec Henrik (Kristoffersen). Tout est possible. Aleksander (Aamodt Kilde) est toujours en tête, mais tout est possible et on doit se donner à fond. Un hiver est long, il y a le fait de tomber malade, de se blesser, d'annuler certaines courses en vitesse ou en technique. Tout ça rentre en compte, même des choses complètement extérieures à l'image du coronavirus. Ça montre qu'il y a beaucoup de facteurs que l'on ne contrôle pas dans un hiver. Ce que l'on contrôle, on essaie de bien le faire, pour le reste, on ne peut qu'accepter."
Que représente le nombre de victoires dans un palmarès par rapport aux globes?
A.P : "Je pense que les victoires sont même plus importantes. Je préfère être l'athlète qui va gagner cinq ou six fois et peut-être passer à côté parce qu'il aura osé et eu des échecs, plutôt que celui qui aura une ou deux victoires sur l'ensemble de l'hiver, voire même zéro et gagner un classement. Quand un Autrichien ne gagne pas, il a beau être régulier, s'il ne gagne pas, pour eux c'est un scandale. Cette philosophie est la bonne, je pense. On parle beaucoup du record d'Ingemar Stenmark (86 victoires, NDLR). Les gros globes et les petits globes, c'est quelque chose, mais le nombre de victoires, ça parle tout autant."
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La victoire avec presque 1" d'avance en slalom : Pinturault boss du combiné

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