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Kitzbühel - "Sur l'euphorie, ça peut le faire" : Yannick Bertrand croit en Clarey pour le Super-G

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 25/01/2021 à 09:54 GMT+1

KITZBUHEL – Pas le temps de célébrer ce dimanche pour l’équipe de France après la 2e place de Johan Clarey sur la descente puisque se profile déjà lundi la dernière course sur la Streif, le Super-G. Une course où les techniciens ont parfois rivalisé avec les spécialistes de vitesse, même le profil de celui de cette année ne les favorisera pas du tout.

Johan Clarey (Kitzbühel)

Crédit: Getty Images

La station autrichienne a souffert pour parvenir à proposer les trois épreuves du week-end, la faute aux conditions climatiques de samedi, mais Kitzbühel aura bien son Super-G lundi, pour connaitre le successeur de Kjetil Jansrud, vainqueur en 2020. Si le Norvégien sera bien présent, ce ne sont pas ses performances en descentes ce week-end qui le rassureront (18e et 26e). De quoi donner des idées à ces adversaires et notamment à des Français ambitieux après la belle 2e place sur la descente de Johan Clarey. Entre l’Annécien, Alexis Pinturault ou encore Nils Allegre, l’équipe de France peut compter sur plusieurs cartes. Même si le leader du général de la Coupe du monde pourrait être désavantagé par le profil du Super-G.
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Rapide sur le plat et tout près des filets : la descente de Clarey

"Le tracé peut encore bouger demain matin mais j’ai trouvé ça plutôt rapide lors de la reconnaissance, nous avouait l’entraineur tricolore Yannick Bertrand. C’est assez tournant sur les trois premières portes, par contre derrière il y a de la vitesse. Il va falloir de l’engagement, ne faire de faute à l’entrée des plats et ‘se sortir les doigts’ sur la dernière section qui va engager fort. En plus, les conditions devraient encore être très ‘glace’ demain. Ça avantage plutôt les descendeurs". Et donc un Johan Clarey en pleine confiance et qui était monté sur un podium l’an dernier. "J’y crois pour demain, explique le coach français. Même s’il a moins de confiance en Super-G qu’en descente en ce moment, ça reste Kitzbühel. Il a déjà fait 2e ici l’an passé et, sur l’euphorie, ça peut le faire". Pour cela, il faudra que le skieur de 40 ans et ses compatriotes prennent tous les risques sur la Streif qui n’en demandera pas moins pour se laisse dompter.
"Le Super-G attaque par trois portes un peu compliquées puis après il y a toute une section de plat un peu plus facile mais vont se faire les différences pour ceux qui réussirent à bien glisser, explique Bertrand. Après on arrive sous l’arche RedBull (Hausbergkante), et c’est à nouveau 25 secondes d’engagement maximum". Beaucoup auront alors déjà perdu la course avant même la partie qui sera la plus compliquée à gérer pour les techniciens : le dévers final. "L’entrée du dévers est très rapide et il va y avoir besoin de beaucoup d’engagement, analyse l’entraineur tricolore. S’adapter à cela sans entrainement, sans course, ça sera très difficile pour ceux qui n’ont pas fait la descente. Il y en a qui y arrive très bien, à l’image d’Alexis (Pinturault), mais de là à aller gagner… " Le leader de la Coupe du monde se contenterait sans doute volontiers d’un troisième top 10 en Super-G à Kitzbühel mais l’équipe de France, elle, rêve d’un premier succès dans la discipline depuis celui de… Pinturault à Lenzerheide en mars 2014.
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