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L'Italie au-dessus du lot
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Publié 19/02/2006 à 10:03 GMT+1
La France ne décrochera pas la première médaille olympique de son histoire. Malgré un Vincent Vittoz étincelant, les Bleus n'ont rien pu faire face à l'armada italienne, largement au dessus du lot lors du 4x10km. Dans une ambiance de feu, les Transalpins
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Battu sur le fil par la Norvège lors des Jeux de Salt Lake City, les Italiens n'avaient jamais digéré les deux dixièmes de seconde qui les avaient empêchés de décrocher l'or en 2002. Les fondeurs transalpins ne pouvaient rêver plus belle scène que le tracé de Pragelato pour prendre leur revanche. Devant des milliers de spectateurs chauffés à blanc malgré les chutes de neige abondantes, Cristian Zorzi et ses coéquipiers ont mis le feu à la piste. Après deux premiers relais passés tranquillement dans le wagon de tête, les Italiens ont par la suite enclenché la surmultipliée. Dans le sillage de Pietro Piller Cotter, inarrêtable et auquel seul le Suédois Anders Soedergren était capable résister lors de la troisième boucle, l'emblématique Cristian Zorzi finissait le travail en mettant le turbo en début de parcours du quatrième relais. L'Allemand Tobias Angerer et le Français Vincent Vittoz partaient de bien trop loin pour mettre à mal la domination des Italiens alors que les Norvégiens, la République Tchèque et le Canada, sensations du début de course, sombraient en terre piémontaise.
Angerer offre l'argent à l'Allemagne
Avec près de 20 secondes de retard à l'entame de la quatrième boucle, Tobias Angerer avait conscience que la première marche du podium n'était plus accessible mais le leader de la Coupe du monde a su puiser dans ses réverses pour combler son retard sur Mathias Fredriksson. Plus puissant dans la côte finale, le leader allemand revenait à hauteur du Scandinave et lui arrachait la médaille d'argent d'un souffle sur la ligne d'arrivée.
Les Français trop courts
La France, forte depuis trois saisons de plusieurs accessions sur les podiums de Coupe du monde, avait le secret espoir de truster la première médaille de son histoire olympique. Christophe Perrillat, premier tricolore à s'élancer, avait malheureusement bien du mal à trouver le bon tempo et passait le témoin en 12e position. Tour à tour, Alexandre Rousselet et Emmanuel Jonnier étaient dans l'obligation de forcer le rythme en début de parcours pour recoller au peloton mais étaient incapables de tenir la distance. Avec 48'' de retard au moment où Vittoz reprenait le flambeau, la messe était déjà dite même si le leader tricolore signait une boucle impressionnante lui permettant d'arracher une quatrième place bien frustante. Ce n'est que partie remise, espérons-le.
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