ATP Astana : Mannarino gagne le duel 100 % français contre Rinderknech (7-6, 6-2) au 1er tour

Ce genre de match est toujours difficile à gérer. Dans le duel 100 % français qui l'opposait jeudi à Arthur Rinderknech, Adrian Mannarino s'en est le mieux sorti. Le numéro 1 tricolore et tête de série 6 de ce tournoi ATP 250 d'Astana l'a emporté en deux sets (7-6, 6-2) et quasiment deux heures de jeu (1h56 exactement) au 1er tour. Pour une place en quart de finale, il sera opposé à Corentin Moutet ou au qualifié Alibek Kachmazov.

Entre les deux Bleus, tout s'est joué ou presque dans une première manche ultra-serrée. Rinderknech a pris le meilleur départ avec un break d'entrée, qu'il a rendu dans la foulée. A 6-5, il a même obtenu une balle pour virer en tête à la relance. Mais Mannarino l'a écartée avant de mieux gérer le tie-break 7 points à 4. Il a enfoncé le clou dans la foulée en s'emparant du service adverse pour entamer le second acte (7-6, 3-0) et s'est même permis de terminer à la relance sur sa 3e balle de match.

Douloureuse défaite pour Grégoire Barrère. Le Français, 63e au classement ATP, s’est incliné après un gros bras de fer face à l’Autrichien Jurij Rodionov (6-2, 4-6, 7-6). Un résultat frustrant pour le Tricolore, au terme d’une partie très disputée (2h23) face au 107e mondial. Alors qu’il avait lâché facilement le premier acte, Barrère, plutôt dans le dur sur le plan des résultats ces derniers mois, a bien réagi en revenant, au forceps, à un set partout.

Dans le dernier acte, alors que les deux serveurs faisaient jusque-là la loi, Barrère s’est procuré deux balles de match à 5-4, mais Rodionov s’est accroché pour rester en vie dans la partie avant de décrocher le tie break. Et dans la manche décisive, le Français s’est encore retrouvé en position de force, menant 5-4 à nouveau, avant de craquer et d’encaisser les trois derniers points du match.

Plus dure est la chute pour Corentin Moutet. Déjà sorti au deuxième tour du tournoi de Chengdu la semaine passée, le Tricolore a vécu la même mésaventure ce jeudi. Mais cette fois, face à un joueur loin derrière lui au classement ATP, et qui n’avait, à 21 ans, jamais dominé un joueur de ce calibre dans sa carrière (6-3, 7-6).

Fébrile derrière sa deuxième balle (42% de points remportés seulement), le 115e mondial a aussi manqué de tranchant sur les balles chaudes, à l’image de ces 5 premières balles de break concédées et perdues.

Le Parisien s’est bien battu en fin de deuxième set, sauvant deux balles de match contre lui à 5-3, puis 4 nouvelles balles de fin de partie à 5-4, avant d’emmener son adversaire au tie break. Malgré deux nouvelles balles de match sauvées et un retour à 6-5 dans le jeu décisif, il a fini par craquer.