Banja Luka | Novak Djokovic après sa défaite : "J'étais très en-dessous du niveau que je souhaite atteindre"

Est-il déjà temps pour Novak Djokovic de s'inquiéter ? Battu en huitième de finale à Monte-Carlo et en quart de finale ce vendredi à Banja Luka, le N.1 mondial peine à retrouver un niveau de jeu digne de ses standards et, même, des certitudes sur le plan physique. Pas rassurant pour lui, à cinq semaines de Roland-Garros. Mais peut-être pas alarmant non plus.

Lajovic était inspiré, Djokovic était brouillon : les temps forts du match

Video credit: Eurosport

Ce qui devait être une montée en puissance risque maintenir de devenir... une course contre-la-montre. Surpris par Lorenzo Musetti à Monte-Carlo, dans l'un des grands tournois "préparatoires" avant Roland-Garros, Novak Djokovic a subi une autre déconvenue, autrement plus surprenante, dans "son" tournoi de Banja Luka, vendredi. De quoi semer de sérieux doutes autour de son niveau de jeu, à cinq semaines du grand rendez-vous de la Porte d'Auteuil.
De quoi surprendre aussi, puisque Dusan Lajovic n'avait, jusqu'ici, pas franchement été le poil à gratter de "Nole". "Je suis sous le choc, a lui-même commenté le bourreau du numéro un mondial. Le battre est quelque chose que je ne pensais même pas possible. Mais c'est arrivé." Grâce à la solidité du 70e joueur mondial et même à son culot. Mais aussi et surtout grâce à l'étonnante fébrilité du Djoker, en particulier sur les points importants durant lesquels il est, habituellement, si imperturbable.
Cette fois, l'homme aux 22 titres du Grand Chelem n'a converti qu'une balle de break sur seize (!) et a même sérieusement flanché dans le tie-break du deuxième set. "J'étais très en dessous du niveau que je souhaite atteindre", a admis Djokovic, un peu marqué moralement par cette défaite... et sérieusement limité physiquement durant le match. Moins mobile, moins explosif, le Djoker n'a toujours pas trouvé son rythme.
"J'essayais mais ça n'allait pas, a-t-il confirmé. Je ne me sentais pas très bien physiquement sur le court. Mes jambes étaient lentes." Après un début d'année tronqué puisque interdit de voyage aux Etats-Unis, "Nole" n'a disputé que trois tournois depuis son succès à l'Open d'Australie (Dubaï, Monte-Carlo, Banja Luka). Ceux de Madrid et Rome pourraient l'aider à faire monter la machine en température. Mais ce ne sera pas suffisant.

Vraiment inquiétant ?

"En jouant comme ça, je ne peux pas gagner contre les adversaires qui sont si solides sur cette surface", a analysé le Serbe. De quoi jeter un grand flou sur sa quête d'un 23e Majeur, alors que Rafael Nadal n'a, lui, pas la moindre certitude ? Pas si vite.
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"On n'a plus revu le Nadal que l'on connaît depuis Wimbledon l'an dernier"

Video credit: Eurosport

D'abord, Djoko n'a, historiquement, jamais été impérial avant d'aborder Roland-Garros. "Ça a toujours été un peu comme ça, s'est-il souvenu. Un mauvais départ et de meilleurs matches au fur et à mesure. J'espère que ce sera le cas aussi cette fois-ci." Ensuite, impossible de comparer les conditions de jeu et la terre battue bosnienne à celles des Internationaux de France.
"Elles sont totalement différentes, a abondé le N.1 mondial. Il y a encore pas mal de semaines pour jouer et s'entraîner. [...] Ce n'est pas un secret : Roland-Garros, c'est le tournoi où je veux jouer mon meilleur tennis. J'y travaille." Et il y a encore beaucoup de boulot.
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