ATP Chengdu : Alexander Zverev vient à bout de Miomir Kecmanovic (5-7, 7-5, 6-2) en quart de finale

Rien n'a été facile pour lui mais il a fini par s'en sortir. Déjà poussé au bout des trois sets par le Russe Pavel Kotov au 2e tour à Chengdu, Alexander Zverev a dû à nouveau puiser dans ses ressources en quart de finale dimanche. L'Allemand, tête de série 1 du tournoi, s'est arraché pour venir à bout d'un Miomir Kecmanovic plus qu'accrocheur sur le score de 5-7, 7-5, 6-2 en quasiment trois heures de jeu (2h59 exactement). En demie, il affrontera Grigor Dimitrov qui a aisément battu Christopher O'Connell (6-4, 6-1).

Il a parfois le don de se compliquer la vie. Ce dimanche à Chendgu, Alexander Zverev l'a à nouveau montré même s'il a fini par assurer l'essentiel : sa qualification pour le dernier carré. Mais les choses auraient pu très mal tourner pour lui quand après avoir eu trois balles de double break dans le deuxième set, il s'est retrouvé à deux points de la défaite à 5-7, 4-5, égalité sur son service. Heureusement pour lui, l'Allemand a su se faire violence et reprendre sa marche en avant en alignant cinq jeux (5-7, 7-5, 2-0) pour prendre définitivement les commandes de la partie avec un break d'entrée de troisième acte.

Pourtant, à le voir conquérant dès le premier jeu du match – il a obtenu deux balles de break d'entrée sans pouvoir les convertir –, avançant dans le court, n'hésitant pas à prendre le filet d'assaut, il était difficile d'imaginer Zverev en si grand danger deux heures plus tard. Et une partie du mérite en revient évidemment à Kecmanovic dont les qualités de contreur et de passeur ont fait peu à peu douter l'Allemand. C'est bien le Serbe qui a breaké le premier (1-3), et même s'il s'est fait rejoindre dans la foulée, il a viré en tête en s'emparant à nouveau du service adverse au meilleur moment. Et avec style : d'un retour gagnant quasi-réflexe en coup droit décroisé sur une première bien appuyée.

Zverev a alors décidé d'emmener son adversaire dans l'épreuve physique du fond. Beaucoup plus passif, donnant l'impression comme cela peut régulièrement lui arriver d'avoir un élastique dans le dos, il a donc joué avec le feu. Mais il a fini par réagir, s'obligeant à regagner du terrain. Et malgré un manque d'efficacité certain sur ses opportunités de break (5 converties sur 17), il a fini par logiquement prendre le large dans le dernier acte. Ce n'était donc pas du grand "Sascha", mais peu lui importe puisque la victoire est au bout. Peut-être nous réserve-t-il le meilleur pour sa fin de tournoi. Il n'aura pas le choix s'il veut franchir l'obstacle Dimitrov.