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ATP Dubaï - Stefanos Tsitsipas qualifié pour la finale après son succès sur Daniel Evans (6-2, 6-3)

Maxime Battistella

Mis à jour 28/02/2020 à 18:00 GMT+1

ATP DUBAÏ - Deuxième finale consécutive pour Stefanos Tsitsipas. Titré à Marseille le weekend dernier, le 6e joueur mondial s'est qualifié ce vendredi pour la finale aux Émirats en battant facilement Daniel Evans en deux sets (6-2, 6-3). Pour conquérir son 6e titre en carrière, Tsitsipas devra se mesurer à Novak Djokovic ou Gaël Monfils.

Stefanos Tsitsipas (Dubaï 2020)

Crédit: Getty Images

Il pourra bien retenter sa chance samedi. Pour la deuxième année d’affilée, Stefanos Tsitsipas jouera la finale à Dubaï. Vendredi, le Grec, tête de série numéro 2 du tournoi, a tenu son rang face au Britannique Daniel Evans, 37e joueur mondial, qu’il a aisément battu en deux sets (6-2, 6-3) et 1h21 de jeu dans la première demi-finale de la journée. Titré à Marseille la semaine dernière, il enregistre ainsi une 8e victoire consécutive sur le circuit. Pour réaliser le doublé et aller chercher le 6e trophée de sa jeune et prometteuse carrière, le premier en ATP 500, il lui reste donc un match à gagner soit contre Novak Djokovic, soit contre Gaël Monfils.
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Tsitsipas - Evans : Le résumé

Ce n’est pas le tout d’être favori, encore faut-il le montrer sur le terrain. Stefanos Tsitsipas n’a eu aucun mal à le faire, assumant pleinement son statut face à un adversaire qu’il n’avait jamais affronté jusqu’ici. D’une grande solidité à l’échange et très clairvoyant dans ses choix, autant dans ses trajectoires de balles que dans ses variations, le numéro 6 mondial a mené de main de maître une partie au cours de laquelle il n’a jamais été inquiété.

Un service sous bonne garde

Après ses sorties précoces et décevantes à l’Open d’Australie et Rotterdam, le Grec confirme succès après succès son retour aux affaires. Vendredi, il n’a eu besoin que de quatre petits jeux pour se mettre en route, et lors du cinquième, il a parfaitement tiré profits de quelques cadeaux de Daniel Evans pour réaliser le premier break de la partie (3-2) et ne plus rien laisser à son adversaire jusqu’au gain de la manche inaugurale (6-2).
S’il a eu le mérite de rester combatif et de sauver quatre balles de break d’entrée de second acte pour arrêter l’hémorragie, le Britannique a été globalement impuissant. Sans doute fatigué après avoir passé plus de sept heures et demie sur le court lors de ses trois précédents matches de la semaine, il a été moins alerte en défense et précis en coup droit que face à Andrey Rublev, la veille. Mais il est aussi tombé sur un Tsitsipas très inspiré, notamment au service : le Grec s’est notamment appuyé sur une première balle très efficace (69 %, 90 % de réussite derrière, soit trois points seulement lâchés quand il l’a passée) pour protéger ses engagements. Il n’aura ainsi pas eu à sauver la moindre occasion de break.
Précis à la relance, Tsitsipas a pu compter sur une belle longueur de balle pour prendre le plus souvent la direction des opérations à l’échange. Il a ainsi réussi à déborder rapidement son adversaire avec son coup droit décroisé puis le long de la ligne en décalage. Utilisant toute la géométrie du court et touchant aussi de temps en temps des zones courtes croisées, il a fait beaucoup courir Evans, contraint de passer la majeure partie de son temps en défense à slicer en revers. Le Grec a plié une affaire rondement menée par un ultime break. Mais pour gravir la dernière marche, il lui faudra forcément battre un top 10, de quoi jauger parfaitement son niveau actuel.
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