ATP 500 de Dubaï - Tsitsipas titré en battant Auger-Aliassime (6-3, 6-3)

Tsitsipas renaît. Au fond du trou depuis de nombreux mois, plutôt habitué à enchaîner les déceptions que les titres depuis un an, le Grec a retrouvé le goût de la victoire, sa première dans un ATP 500, ce samedi à Dubaï face à Felix Auger-Aliassime, pourtant en grande forme depuis le début d’année 2025 (6-3, 6-3). Sur la lancée d'une fin de semaine de haut vol aux Emirats Arabes Unis, celui qui va faire son retour dans le top 10 mondial a réussi à faire plier le Canadien.

Il fallait le voir venir. Qui, en début de semaine, aurait parié sur le fait que le 11e mondial, incapable d'enchaîner les bonnes performances depuis son tournoi victorieux à Monte-Carlo la saison passée, vaincrait définitivement ses démons et débloquerait enfin son compteur après 11 défaites en finale d'un ATP 500 ? Personne, peut-être pas même Tsitsipas, encore sur un fil en début de semaine, libéré par une victoire homérique face à Karen Khachanov en 8e de finale.

Car il fallait un certain niveau de jeu pour faire plier Felix Auger-Aliassime, le joueur avec le plus de victoires (16) au compteur sur le circuit ATP depuis le début de saison, tombeur de Quentin Halys vendredi. C'est d'ailleurs le Canadien qui a semblé le mieux parti dans cette finale, avant un premier tournant et ces deux balles de break manquée par FAA à 2-1 en sa faveur. Dans la foulée, sur un jeu où il menait 40-0, le 21e mondial a finalement été le premier à céder.

Sur un nuage, Tsitsipas s'est montré extrêmement solide sur les points importants (7 balles de break sur 7 sauvées dans ce match), enchaînant les retours tranchants pour faire déjouer son adversaire, qui a lâché une nouvelle fois son service pour offrir le premier acte au fils d'Apostolos. Le deuxième set a offert un scénario étrangement similaire, avec un Canadien qui a manqué deux nouvelles balles de break à 1 partout.

S'il en a sauvé deux dans la foulée, Auger-Aliassime a encore loupé l'occasion de breaker à 3 partout, de plus en plus frustré. Au point que le joueur de 24 ans, qui disputait sa troisième finale de la saison après ses titres à Adélaïde et Montpellier, a fini par enchaîner les fautes évitables, pour offrir un nouveau break à son adversaire.

Lancé vers le titre, le Grec, imperturbable, a décroché son premier titre à Dubaï après deux finales perdues ici-même, grâce à un ace. Lunbdi, il sera 9e au classement ATP. Il en faudra plus pour l'annoncer de retour au premier plan, mais avec ce douzième titre en carrière, Tsitsipas entrevoit enfin la lumière au bout du tunnel.