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ATP Rome - "Je suis sur la bonne voie" : pour Novak Djokovic la route vers Roland-Garros passe par Rome

Vincent Guiraud

Publié 08/05/2024 à 17:43 GMT+2

Alors qu'il entrera en lice vendredi à Rome, Novak Djokovic s'est dit confiant quant à son état de forme. Absent du Masters 1000 de Madrid la semaine dernière, le Serbe veut prendre le tournoi italien comme un tremplin vers son principal objectif du printemps : Roland-Garros. "Je suis sur la bonne voie pour être au pic de ma forme à Roland" a d'ailleurs estimé le numéro 1 mondial.

Et si les circonstances relançaient complètement Djokovic ?

Novak Djokovic n'a toujours pas remporté le moindre tournoi depuis le début de l'année 2024 mais ne s'affole pas pour autant. Après son Open d'Australie qui avait pris fin en demi-finale face à Jannik Sinner, une défaite surprise à Indians Wells en 16e de finale contre l'Italien Luca Nardi et un combat perdu en trois manches face à Casper Ruud en demi de Monte-Carlo, revoici le numéro 1 mondial engagé dans un tournoi.
Vendredi, Djoko débutera son parcours dans ce Masters 1000 de Rome face au Français Corentin Moutet ou face au Russe Roman Safiullin. En faisant le choix de faire l'impasse sur le Masters de Madrid la semaine dernière pour retourner s'entraîner à Belgrade, le Serbe de 36 ans a semble-t-il tout mis en œuvre pour être en forme au moment où il le voulait. "Je suis sur la bonne voie pour être au pic de ma forme à Roland Garros" a-t-il déclaré ce mercredi en conférence de presse à Rome.
J'espère mieux jouer ici qu'à Monte-Carlo
"J'ai fait un bon bloc d'entraînement (après Monte-Carlo), j'espère mieux jouer ici qu'à Monte-Carlo, le but est d'aller le plus loin possible. On verra ce qu'il en est", a poursuivi le Serbe, déjà tourné vers ses principaux objectifs du printemps et de l'été : "Je suis content du déroulement des quatorze derniers jours dans la perspective de l'enchaînement Roland Garros, Wimbledon et Jeux olympiques, un bloc important pour moi. C'est le bloc pour lequel nous nous préparons le plus."
Le détenteur du record du nombre de titres en Grand Chelem aborde donc ce Masters de Rome comme un tremplin vers ses prochains objectifs. Mais si Djokovic a, depuis la fin de l'Open d'Australie, privilégié les séances d'entraînements, il sait que rien ne remplace le rythme de la compétition. "S'entraîner avec des sparring partners n'est pas la même chose que jouer contre les meilleurs joueurs du monde" concède-t-il.
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Djoko espère retrouver Nadal à Roland-Garros

Dans la capitale italienne cette semaine, il sera ainsi l'une des principales attractions sur les courts. Aux côtés de son meilleur ennemi, un certain Rafael Nadal, qu'il ambitionne déjà de retrouver Porte d'Auteuil à la fin du mois de mai. "C'est probablement l'un des plus grands défis que l'on puisse avoir sur le circuit" explique Djokovic, tout en ne tarissant pas d'éloges sur le Majorquin qui jouera pour la dernière fois de son immense carrière le tournoi de Roland-Garros cette année.
"La ténacité et l'intensité qu'il apporte sur le court, en particulier là-bas, est quelque chose qui a été très rarement vu, je pense, dans l'histoire de ce sport. Je suis sûr que ce tournoi sera très émouvant pour lui, comme cela l'a probablement été à Madrid et le sera ici à Rome. Mais là-bas plus particulièrement, en raison des records qu'il détient."
D'ici là, Djoko et Rafa devront engranger de la confiance et du rythme pour aborder ce deuxième Grand Chelem de l'année dans les meilleures dispositions. La route vers Paris passe par Rome.
Avec AFP
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