Pour son "dernier chapitre", Tsonga a trouvé en Bruguera le coach dont il avait besoin

Maxime Battistella

Mis à jour 14/02/2019 à 11:05 GMT+1

ATP ROTTERDAM - Le Manceau, tout juste titré à Montpellier et engagé à Rotterdam, nous confie ses ambitions alors qu'il entame à bientôt 34 ans l'ultime partie de sa carrière. Il donne aussi les raisons qui l'ont poussé à choisir l'Espagnol Sergi Bruguera.

Jo-Wilfried Tsonga et son coach, Sergi Bruguera.

Crédit: Getty Images

Jo-Wilfried Tsonga revit. Après une saison 2018 totalement gâchée par les blessures, le Manceau progresse de jour en jour et retrouve des sensations qui lui ont permis de s'imposer à Montpellier la semaine dernière, son premier trophée sur le circuit ATP depuis près d'un an et demi et le 17e titre de sa carrière. En bonne condition physique et désormais accompagné par son nouveau coach Sergi Bruguera, il aborde avec gourmandise et ambition ses ultimes années sur les courts.
"Je mets tout autour de moi pour que ce soit incroyable. J'ai envie d'écrire le dernier chapitre avec une belle fin", a confié à Eurosport le joueur de 33 ans. Et pour y parvenir, il faut avancer plus aisément dans les tableaux et donc avant tout retrouver un classement digne de son pedigree. A la fin du mois de janvier, Tsonga pointait à la 210e place mondiale, deux semaines plus tard après sa victoire ce mercredi au premier tour de Rotterdam, il est assuré de figurer au pire au 122e rang lundi prochain.

"En Sergi, j'ai trouvé ce qui me convenait"

L'opération "remontada" est bien lancée et qui de mieux pour la mener à bien qu'un Catalan, double vainqueur à Roland-Garros ? Le choix de Sergi Bruguera a été mûrement réfléchi. "Je n'ai pas eu énormément de contacts dans ma carrière avec des joueurs de son calibre. Et je pense que ça m'a énormément manqué", estime le Manceau. Il suit ainsi, certes tardivement, l'exemple d'un Andy Murray qui avait engagé Ivan Lendl pour l'aider à débloquer son compteur en Grand Chelem.
Pas question pour autant de dénigrer ceux qui l'ont accompagné précédemment dont un certain Eric Winogradsky sous la direction duquel il avait entre autres atteint la finale de l'Open d'Australie en 2008. "J'ai eu de supers entraîneurs, de supers formateurs qui m'ont aidé à arriver au niveau où je suis aujourd'hui et j'en suis hyper reconnaissant. Et là, j'arrive dans une partie de ma carrière où je me dis : 'C'est un peu le dernier chapitre !' (…) En la personne de Sergi, j'ai trouvé vraiment ce qui me convenait : quelqu'un de positif, qui a vécu de grandes choses dans le tennis et qui est en capacité de m'apporter, je l'espère en tout cas, quelque chose de plus."
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Vif, agressif, précis, Tsonga a déroulé

"Quoi qu'il arrive, la fin sera sympa"

Si le physique tient, Tsonga a tout à gagner en 2019. Et pour mettre toutes les chances de son côté, il veut partager son aventure avec ses proches. "Il faut que tout ça, ça reste des supers souvenirs. Donc je prends ma famille avec moi partout. (…) Personnellement, je m'investis à fond. Et puis, je sais que comme ça je suis heureux et que, quoi qu'il arrive, la fin sera sympa. Après, évidemment, on attend un résultat, ou des résultats pour que ce soit encore mieux", confie-t-il.
Une manière pour lui, qui n'a pas été épargné par les galères sur le plan physique depuis ses débuts sur le circuit, de prendre du recul. A 33 ans, Jo-Wilfried Tsonga n'a pas encore dit son dernier mot et il compte bien le montrer sur le court dans les semaines qui viennent. Afin d'arriver lancé et en pleine confiance (qui sait ?) du côté de la Porte d'Auteuil pour le deuxième rendez-vous majeur de la saison.
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Jo-Wilfried Tsonga avec le 17e trophée de sa carrière, à Montpellier.

Crédit: Getty Images

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