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Coupe Davis - Gaël Monfils : "J’ai fait des concessions avec mon entraîneur et ça l’a rassuré"

Sébastien Petit

Publié 24/02/2015 à 19:10 GMT+1

Gaël Monfils est revenu sur sa présence avec l’équipe de France en Allemagne. Et non son retour, car, dit-il, il n’a jamais refusé une sélection et n’a jamais quitté le navire. Pour lui, ce n’était qu’un problème à régler avec son coach.

Gaël Monfils et Jan de Witt - Saison 2015

Crédit: Panoramic

Gaël Monfils a finalement choisi de se rendre sélectionnable pour jouer la Coupe Davis dès le premier tour. Un revirement de situation qui a surpris tout le monde au moment de l’annonce de la sélection ce mardi à Roland-Garros, le Parisien s’étant déclaré forfait en marge du tournoi de Marseille la semaine dernière. A ceci près que ce désistement, c’est Jan de Witt, l’entraîneur du Français, qui lui avait imposé, avant de comprendre qu’il n’aurait pas le dernier mot.
Car Monfils forfait avant l’annonce officielle de la sélection, ça a été toute une histoire ! Si les joueurs semblaient comprendre sa décision, prise pour se reposer avant tout, le staff tricolore n’était pas du tout de cet avis. Mais Gaël l’affirme : c’est lui-même qui a convaincu son coach de le laisser jouer en Allemagne.
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Gael Monfils

Crédit: Eurosport

Je ne voulais pas refuser une sélection, je ne l’ai jamais fait.
"Après la finale de Marseille, c’est moi qui ai appelé Arnaud Clément pour lui dire que j’avais eu cette bonne discussion avec mon entraîneur et que j’avais trouvé un terrain d’entente pour être sélectionnable, s’il le souhaitait. Je ne voulais pas refuser une sélection, je ne l’ai jamais fait."
Ne voyez pas un quelconque forcing direct de la part de Clément, Di Pasquale ou Gachassin. Ni une intervention de Gilles Simon, avec qui il partage les services de Jan de Witt. Monfils a juste fait part de son mal-être à l’idée de pas jouer cette compétition dès le mois de mars.
"Ce n’était pas vraiment voulu de déclarer forfait comme ça, explique Gaël. Je veux vraiment y participer car je ne la prends pas à la légère. Cela me tient à cœur. Jan a vu que j’étais touché par cet éventuel forfait. Et cette compétition, ça commence dès la première étape, pas en cours de route. J’ai discuté avec lui et il a accepté que j’y participe."
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Gaël Monfils - Gilles Simon - Jo-Wilfried Tsonga - Jérémy Chardy Coupe Davis

Crédit: AFP

Monfils n’avait pas pensé aux retombées que pouvait engendrer son forfait

Après quelques prises de bec avec de Witt au début de leur collaboration, le Français ne voulait pas de nouveau tenir tête à son nouveau coach. Sans vouloir passer en force, il a donné de nouvelles garanties pour marquer son engagement avec lui. "J’ai insisté sur le fait que je voulais vraiment continuer avec lui. Il faut passer par là pour avoir une bonne relation. On est d’accord sur la marche à suivre, on s’est dit des choses importantes et maintenant, ça va mieux. J’ai fait des concessions pour la suite et ça l’a rassuré."
Monfils n’a pas pensé aux retombées que pouvait engendrer son forfait. En France, pays avec une imposante culture de la Coupe Davis, la dragée aurait eu du mal à passer. La peur d’être écarté par Clément pour la suite de la compétition a sans doute joué un rôle dans la nouvelle mise au point qu’a eue Monfils avec de Witt.
Alors le Français n’est peut-être pas encore au point physiquement, mais au moins, il l’est au niveau comm’. Et le message est clair : la Coupe Davis, c’est certes des sacrifices, mais cela doit encore rester un objectif cette saison pour tous les Français. Quel qu’en soit le prix.
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