Coupe Davis : L'équipe de France quasi-éliminée après sa défaite contre l'Australie (1-2)

Sans surprise, la paire Nicolas Mahut-Arthur Rinderknech n'a pas réussi à faire tomber le duo Matthew Ebden-Max Purcell (6-4, 6-4). Vainqueurs face au double belge mardi, les deux Australiens, rarement inquiétés sur leurs services, se sont imposés sans avoir eu une seule balle de break à sauver.

Avec cette nouvelle défaite (1-2), les Bleus ne sont plus du tout maîtres de leur destin : pour se qualifier, les hommes de Sébastien Grosjean devront gagner samedi contre la Belgique et espérer deux revers de l'Allemagne face aux Belges puis contre l'Australie.

Benjamin Bonzi pourra encore nourrir de gros regrets à l'issue de sa nouvelle défaite en simple ce jeudi en Coupe Davis face à Alex De Minaur (6-3, 1-6, 6-4). Après avoir manqué deux balles de match mercredi face à Jan-Lennard Struff, l'actuel 53e joueur mondial a été proche de s'imposer face à l'Australien. Mais dans le troisième set, le Français a eu deux balles de double break à 4-2 avant de s'écrouler et de concéder quatre jeux de suite.

La rencontre a mal débuté pour le joueur tricolore de 26 ans. Son adversaire a réalisé le break d'entrée de jeu pour rapidement mener 3-0 dans la première manche, avant de conclure quelques minutes plus tard. Le Français réagissait parfaitement par la suite en réussissant une manche quasi-parfaite. Puis dans le troisième set, il a pris le service de son adversaire à 1-1 et croyait avoir fait le plus dur. Mais après avoir sauvé des balles de break à 2-1 puis 3-2, Benjamin Bonzi s'est une nouvelle fois laissé surprendre.

Il a beau avoir 36 ans, Richard Gasquet est toujours capable de merveilles. Et à Hambourg, il l'a montré jeudi en lançant parfaitement les Bleus face à l'Australie dans cette deuxième journée de la phase de poules dans le groupe C. Choisi par Sébastien Grosjean pour redonner de l'énergie à son équipe au lendemain de la défaite frustrante contre l'Allemagne, le Biterrois a joué pleinement son rôle en disposant de l'Aussie Jason Kubler, 97e joueur mondial, en deux sets (6-2, 6-4) et un peu plus d'une heure et demie de jeu (1h35 précisément).

Déjà apparu très motivé en soutien de ses coéquipiers sur le banc mercredi, Richard Gasquet a montré qu'il n'était pas venu faire du tourisme à Hambourg. Et s'il y avait peu de spectateurs pour en profiter, ceux qui étaient présents ne l'ont sûrement pas regretté. Grâce à un départ canon et un break d'entrée (2-0), le vétéran tricolore a pris confiance, et les coups de patte sublimes ont afflué. En revers long de ligne et croisé bien entendu, mais aussi en passing de coup droit croisé en bout de course ou en amortie.

Devant tant de maestria et un tennis si léché, ses coéquipiers dans les tribunes se sont régalés. Paul-Henri Mathieu, responsable du haut niveau, s'est aussi fréquemment levé d'admiration. Après un premier set quasi-parfait (6-2), la suite a été un peu plus laborieuse néanmoins. Après un nouveau break rapide dans le deuxième set, Gasquet a vu Kubler revenir. Mais il a su serrer à nouveau le jeu à 6-2, 4-4 pour faire la différence décisive. A sa 6e balle de match, il a conclu l'affaire. Une belle copie qui n'a finalement pas été confirmée par les Bleus.