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Mauresmo : "J'ai pleuré"

Eurosport
ParEurosport

Publié 23/11/2003 à 15:41 GMT+1

Ivre de joie après la victoire de la France sur les Etats-Unis, dimanche, Amélie Mauresmo a versé quelques larmes de bonheur. En un instant, la Française se remémorait cette année pleine, qu'elle a terminée à la 4e place de la WTA et avec une victoire en Fed Cup. Interview.

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Crédit: Eurosport

Aviez-vous déjà ressenti une émotion aussi profonde sur le court ?
Non, probablement pas. Ce que je ressens, c'est une libération, une joie, ce sont des émotions. Je pense à l'équipe aussi. Il y a beaucoup de choses qui se bousculent dans ma tête. Mais la joie avant tout. Dans un passé récent, on a connu des galères dans cette compétition, on n'a pas eu beaucoup de chance. Aujourd'hui, ça nous sourit. Les conditions étaient réunies pour que l'on aille loin. On a su saisir toutes ces opportunités.
Depuis combien d'années aviez-vous en tête de remporter cette Fed Cup ?
Depuis que je suis dans l'équipe. La victoire en 1997 avait été un super moment pour les filles. Moi, j'avais vécu cela de l'extérieur puisque je n'appartenais pas encore à l'équipe. J'ai percé juste après. J'avais envie en voyant les garçons en Coupe Davis de vivre des moments comme ça. Aujourd'hui, on a un groupe – et c'est bien que Nathalie (Dechy, Ndlr) soit avec nous aujourd'hui – qui est soudé. On est tous ravis, on tourne tous la tête vers le même objectif.
En marge de la victoire, on a senti que vous recherchiez une équipe forte, soudée, un peu comme les garçons…
On n'est pas mal là… On a beaucoup progressé à ce niveau là. Les conflits qui ont pu exister par le passé sont aujourd'hui inexistants. Chaque personne qui compose cette équipe a mis du sien pour ça marche et tout a bien fonctionné. C'est aussi la récompense de Guy, car il s'est beaucoup investi personnellement, des joueuses, du staff…
Etes-vous pour quelque chose dans le retour de Mary au sein de l'équipe ?
Peut-être m'a-t-elle entendu ? Je n'avais pas envie de lui prendre la tête pendant les tournois avec quelque chose qui, jusqu'à présent, n'était peut-être pas sa priorité. Elle a répondu tout simplement à son envie à elle. C'était important que cela vienne d'elle, cette envie. Et Guy a toujours laissé la porte ouverte.
Il y a un an, vous étiez chez vous le genou en morceaux. Un an après, vous êtes numéro 4 mondial, vous remportez la Fed Cup, vous devez apprécier encore plus…
C'est sûr. Je pense à ces moments. Il y a un an, je me disais que je ne jouerai plus au tennis. Et là, finir la saison comme ça – 4e mondiale sur le plan individuel et une victoire en Fed Cup – c'est fabuleux, inespéré. L'émotion, elle est là aussi. Les larmes que j'ai à la fin du match, c'est tout cela qui revient.
Etiez-vous sereine en entrant sur le court aujourd'hui ?
Il y avait de la tension. Evidemment je savais que ce point était à portée de ma raquette. Mary m'offre, sur un plateau, l'occasion de finir la rencontre dès le premier match aujourd'hui. Je ne pouvais pas espérer meilleur scénario.
A partir de quel moment vous êtes-vous rendu compte que vous alliez faire la différence aujourd'hui ?
Quand j'ai breaké pour mener 2-1. Mais elle ne me faisait pas mal. Sur aucune de ses frappes j'ai senti qu'elle me faisait mal, sauf au service parfois. Alors que moi, j'étais là, présente, j'avais sûrement envie plus qu'elle de gagner ce trophée. Aujourd'hui, ce n'était pas Shaughnessy qui allait m'empêcher de soulever le saladier.
Avec FFT
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