Toutes ensemble

AMELIE MAURESMO - 8 victoires, 0 défaite

Aucune défaite cette année en Fed Cup. Soit un total de 17 victoires au total depuis qu'elle participe à cette compétition. Mieux que Françoise Dürr (16).

Amélie en larmes : "C'est sûr. Je pense à ces moments. Il y a un an, je me disais que je ne jouerai plus au tennis. Et là, finir la saison comme ça ! 4e mondiale sur le plan individuel et une victoire en Fed Cup ! c'est fabuleux, inespéré. L'émotion, elle est là aussi. Les larmes que j'ai à la fin du match, c'est tout cela qui revient."

La numéro 1 vue par Forget : "Compte tenu du fait qu'Amélie se défonce depuis plusieurs années pour être la numéro 1 de ce groupe, c'est vraiment mérité pour elle. J'espère que cela va lui ouvrir plein de portes pour la suite, qu'elle va connaître un déclic supplémentaire."

MARY PIERCE - 2 victoires, 1 défaite

Doublé. Mary Pierce a largement contribué aux deux victoires que la France a remporté en Fed Cup (1997, 2003).

Son retour dans le groupe vu par Guy Forget : "Elle avait été longtemps hésitante pour des raisons personnelles, qui la regardent. Mais elle a beaucoup mûri. Moi, je lui ai toujours dit : « J'aimerais travailler avec toi, voir ce que cela donne. » Les fois précédentes, elle n'était pas prête, mais la porte est restée ouverte. Et lorsqu'elle est revenue, je lui ai dit : « A partir du moment où tu respectes les règles, je ne vois pas pourquoi cela se passerait mal. » Elle en a eu la confirmation aujourd"hui. Elle a produit, pour toute l'équipe, pour la France, un tennis de très, très haut niveau."

Vu par Amélie Mauresmo : "Peut-être m'a-t-elle entendu ? Je n'avais pas envie de lui prendre la tête pendant les tournois avec quelque chose qui, jusqu'à présent, n'était peut-être pas sa priorité. Elle a répondu tout simplement à son envie à elle. C'était important que cela vienne d'elle, cette envie."

NATHALIE DECHY - 3 victoires, 1 défaite en double

Deux belles victoires face à Fabiola Zuluaga (Colombie, 1er tour) et Magui Serna (Espagne, quart de finale). Bilan plus que positif pour Nathalie Dechy qui a tenu à venir à Moscou pour supporter ses partenaires. Une attitude exemplaire pour le groupe et salué comme tel par Amélie MAuresmo.

Une pour toutes... "Aujourd'hui, on a un groupe ! et c'est bien que Nathalie (Dechy, Ndlr) soit avec nous ! qui est soudé. On est tous ravis, on tourne tous la tête vers le même objectif."

EMILIE LOIT - 1 victoire, 1 défaite en double

De grandes joies et de grandes découvertes : " J'ai découvert pas mal de choses. Il y a eu des moments surprenants : beaucoup de tension contre les Russes en demi-finale. Contre les Etats-Unis, c'était un peu plus facile. J'ai ressenti aussi beaucoup de stress. Je ne pensais pas pouvoir être aussi stressée en voyant les autres jouer. En fait, pendant la balle de match d'Amélie aujourd'hui, la tension est quand même bien montée ! J'ai beaucoup appris cette semaine. A moi maintenant de reproduire tout ce qu'on a fait cette semaine dans les tournois futurs."

STEPHANIE COHEN-ALORO & VIRGINIE RAZZANO

1 victoire en simple pour Stéphanie (contre l'Espagne en quart de finale), 1 victoire en double pour Virginie (contre la Colombie au 1er tour). Honorables participations.

GUY FORGET - 1 victoire en Coupe Davis, 1 victoire en Fed Cup

Doublé sur la chaise. Seuls deux entraîneurs français ont réussi le doublé Coupe Davis-Fed Cup : Yannick Noah (deux Coupe Davis 1991, 1996 et 1997) et Guy Forget (2001 et 2003).

Réactions à chaud : "Sans fausse modestie, je la sentais venir cette victoire. Dès le premier break d'Amélie, je sentais qu'elle avait pris l'ascendant sur son adversaire. Elle était plus forte dans tous les domaines : physiquement, au niveau de la régularité, elle lui posait des problèmes tactiques auxquels Shaughnessy semblait incapable de répondre. Donc, je me suis dit : « Si elle continue comme ça, je ne vois pas comment elle peut perdre. » Cette victoire, je la voyais venir, et c'est ce qui s'est passé. C'était un match à sens unique où la meilleure s'est imposée. Cette victoire me fait doublement plaisir pour Amélie."

Le labeur et la délivrance : "A Melbourne, lors de la finale de la Coupe Davis 2001, l'ambiance, le contexte étaient vraiment extraordinaires. Il y avait quinze mille personnes, la victoire s'était jouée lors de la dernière rencontre. C'était une telle délivrance. Là, c'était plus prévisible, je le sentais venir. On menait 2-0. Mais ces deux victoires sont le fruit d'un gros travail des filles et des garçons. Ce sont les plus belles choses auxquelles on peut accéder dans le sport."