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Gasquet, le grand absent

Eurosport
ParEurosport

Publié 19/03/2007 à 09:15 GMT+1

A Indian Wells, la jeunesse a triomphé de l'expérience. Toutefois, seul Richard Gasquet manquait à l'appel. Encore une fois... Le jeune Français, éliminé par Andy Roddick en huitième de finale, n'est pas arrivé à passer le palier que les Nadal, Djokovic e

La nouvelle vague du tennis mondial a déferlé sur les rives californiennes. Rafael Nadal, Novak Djokovic, finalistes tous deux du premier Masters Series de la saison, et Andrew Murray ont accaparé le dernier carré d'Indian Wells... à l'exception de Richard Gasquet. Le n°1 français a été le grand absent, chutant face à Andy Roddick en huitième de finale.
S'il est vrai que l'obstacle américain n'est pas simple à passer, Richard Gasquet n'a pas fait honneur à son statut de grand espoir, comme a pu le faire Rafael Nadal en demi-finale, impérial face à Roddick. Ou encore Novak Djokovic, face à David Ferrer en quart de finale, et Andy Murray face à un très bon Tommy Haas.
Gasquet en "petit garçon"
Le jeu du Français a eu du mal à évoluer, au contraire d'un Rafael Nadal qui a su se mettre de plus en plus à l'aise dans la compétition. Absence d'un fort mental ? Manque de physique ? Un peu des deux ? Il est sans doute temps de se poser les bonnes questions sur les carences du Français, incapable de tenir la route face aux gros calibres du circuit ATP.
Mais lui-même semble avoir les esprits clairs : "Je joue bien jusqu'à 6-6 mais je négocie mal le jeu décisif. Je me mets la pression. Je le vois fort et moi, je me sens moins fort que lui. Il bombe le torse. Et il prend l'ascendant. Il m'impressionne. C'est le seul, avec Federer évidemment." Federer justement, c'est le n°1 mondial qui avait sorti le Français l'an passé à Indian Wells. Et à l'image du maître des lieux, triple tenant du titre déchu dès son premier match, Gasquet a manqué de poigne.
Pas encore de victoire référence
Et le mal semble profond. "En perdant ce jeu décisif, je "prends un coup", poursuit Gasquet. C'est la différence entre le N.3 mondial et moi. Je fais trop "petit garçon". Sans biceps à la Nadal, d'un physique à la Djokovic ou d'une hargne à la Murray, le Français semble peu armé pour rivaliser avec les meilleurs au cours de la saison, tant physiquement que mentalement.
Il lui manque un match référence pour prendre confiance en lui, comme lors de sa victoire sur l'"impressionnant Federer" en quart de finale de Monte-Carlo qui remonte maintenant à... 2005. Vainqueur de son dernier Top 10 au Canada mi-2006 (James Blake alors n°6 mondial), il est indéniable que le protégé d'Eric Deblicker manque toujours de repère cette saison. Il sait pourtant qu'il a les armes pour franchir ce palier qui lui semble inaccessible aujourd'hui. Reste à lui dire où les trouver.
Sébastien PETIT
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