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Tsonga sans solution

Eurosport
ParEurosport

Publié 16/08/2009 à 08:15 GMT+2

Après son très bel exploit face à Roger Federer, numéro un mondial, en quart de finale du Masters 1000 de Montréal, Jo-Wilfried Tsonga n'a rien pu faire en demie face à l'Ecossais Andy Murray, extrêmement solide en défense et précis en passing, qui s'emparera de la place de dauphin dès lundi.

MASTERS 1000 MONTREAL - DEMI-FINALES
. Andy Murray (GBR, 3) bat Jo-Wilfried Tsonga (FRA, 7) 6-4, 7-6(10/8)Prochain adversaire : Del Potro
Juan Martin Del Potro (ARG, 6) bat Andy Roddick (USA, 5) 4-6,6-2, 7-5
"On peut dire qu'il ne paie vraiment pas de mine, il n'a pas le gros physique de Nadal ou le relâchement de Federer mais il a beaucoup de points forts, il est très complet et difficile à manoeuvrer"... A la suite de son formidable exploit face à Roger Federer en quart de finale, Jo-Wilfried Tsonga avait bien conscience que le chemin vers la finale était encore loin d'être totalement dégagé, que l'obstacle Murray serait bien difficile à franchir. Avec cette accession en finale, Murray est certain de devenir N.2 mondial lundi lors de la publication du classement ATP, détrônant l'Espagnol Rafael Nadal, éliminé en quart de finale par Juan Martin Del Potro. L'Argentin, vainqueur d'Andy Roddick dans l'autre demi-finale, qu'il retrouvera d'ailleurs en finale dimanche.
Depuis le début de la semaine, L'Ecossais mène un rythme d'enfer. Tour à tour, Jérémy Chardy, l'Espagnol Ferrero, ancien numéro un, et le Russe Davydenko, actuel huitième au classement ATP, ont été dévorés à la sauce Murray, en ne remportant pas plus de six jeux et sans jamais parvenir trouver la parade au jeu si atypique du futur numéro deux mondial. Face aux qualités défensives du Britannique, Jo a tenté de passer en force. Doté d'une puissance de frappe impressionnante en coup droit et au service, le Français a réussi par moment à laisser Murray à plusieurs mètres de la balle (29 coups gagnants). A trop forcer ses coups, il s'est cependant également rendu coupable d'une ribambelle de fautes directes (41), rédhibitoire pour espérer goûter à la finale.
Campé sur sa ligne de fond de court, Andy Murray a fait une nouvelle fois étalage de qualités de relance hors du commun. Conscient qu'il ne pourrait pas trouver le salut en se lançant dans un long duel en fond de court, le protégé de Winogradsky a bien tenté de changer son fusil d'épaule. Amorties, montées au filet... Il a utilisé toute sa panoplie de coups mais à chaque fois, Murray a réussi à trouver la parade. Précision d'orfèvre en passing, vitesse de déplacement impressionnante... Malgré un taux de première balle très faible (42%), l'Ecossais n'a été que très rarement mis en danger et fait la preuve qu'aujourd'hui, c'est peut-être lui le numéro 1.
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