Pouille sort Coric en deux sets (6-3, 7-5) pour rejoindre le 2e tour

Enfin ! Pour la première fois depuis le 23 janvier et l’Open d’Australie, Lucas Pouille s'est imposé sur le circuit ATP. Le Nordiste a battu Borna Coric, tête de série n°13, en 2 sets (6-3, 7/5) lors du 1er tour du Masters 1000 de Madrid et affrontera le Polonais Hubert Hurkacz, tombeur d’Alex De Minaur, au prochain tour. Sa décision de jouer le Challenger de Bordeaux la semaine passée – tournoi qu’il a gagné – porte donc ses fruits.

Il y a des victoires qui font du bien dans une saison. Celle-ci en fera assurément partie pour Lucas Pouille. Bredouille depuis l’Open d’Australie et une victoire sur Milos Raonic en quarts de finale, le Nordiste a enfin conjuré le sort pour retrouver le chemin du succès sur le circuit ATP. Pour y arriver, le protégé d’Amélie Mauresmo et de Loïc Courteau a sorti le bleu de chauffe la semaine passée en faisant une halte au Challenger de Bordeaux. Un tournoi où il souhaitait surtout disputer le plus de matches possibles et qu’il a finalement remporté après avoir sauvé une balle de match lors de son 1er tour.

La confiance retrouvée, il ne lui manquait plus qu’à confirmer. Chose faite grâce à une victoire pleine d’autorité face à Borna Coric, pourtant tête de série n°13 du tournoi et en forme après deux quarts de finale disputés à Monte-Carlo et Budapest. En s’appuyant notamment sur une très bonne première balle (79% de réussite), Lucas Pouille a contrôlé l’échange et réussi à trouver cette longueur et ce poids dans sa balle. Deux éléments qui lui faisaient défaut ces derniers mois.

Tout n’a pas été parfait, non, puisque Borna Coric s’est procuré 13 balles de break. Mais le Croate n’a réussi à en convertir qu’une seule. La faute notamment à de bonnes défenses du Français qui a toujours été accrocheur même dans les coups de moins bien. Au prochain tour, Lucas Pouille sera opposé au Polonais Hubert Hurkacz, tombeur de l’Australien Alex De Minaur. Un nouveau "bon" test pour le Nordiste qui cherche avant tout à retrouver de la constance. Qu’il gagne ou qu’il perde, il aura au moins réussi à enrayer la spirale négative à Madrid. Et c’est déjà un bon début.