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Miami : Pour confirmer son beau début de saison, Rafael Nadal n’a besoin que d’un trophée

Loris Belin

Mis à jour 01/04/2017 à 20:07 GMT+2

MASTERS 1000 MIAMI – Dans l’ombre du retour fracassant de Roger Federer au plus haut niveau, Rafael Nadal effectue un début de saison remarquable. Son seul défaut ? Ne pas avoir encore remporté de trophées en 2017. Face à son rival historique, l’occasion d’y remédier est trop belle.

Rafa Nadal en su partido ante Dudi Sela en el Masters 1000 de Miami

Crédit: AFP

Roger Federer est indéniablement la star de ce début de saison 2017. Son doublé Open d’Australie – Indian Wells était déjà une performance remarquable, un triplé avec Miami, onze ans après le premier ancrerait un peu plus - si c’était réellement nécessaire – son nom dans l’histoire. Mais un des principaux exploits du Suisse, c’est aussi d’attirer toute la lumière au point de cacher que derrière lui, son meilleur ennemi est lui aussi proche d’avoir retrouvé la forme de sa vie. Car si vous cherchez quel est le joueur qui a remporté le plus grand nombre de rencontres depuis le début de saison, vous pourriez être surpris de voir qu’il s’agit de Rafael Nadal.
Le Majorquin revient lui aussi à sa normalité, à savoir une machine à gagner (19 victoires sur le circuit ATP depuis le 1er janvier), même sur dur, pourtant pas sa surface de prédilection. Ses quatre revers (seul Federer a fait moins) sont intervenus contre le Bâlois, intouchable depuis le début de saison, et sous les pluies d’ace de Querrey à Acapulco et de Raonic à Brisbane. Revenu en forme après une saison 2016 frustrante sur le plan des performances et plombée par les blessures, le nonuple vainqueur de Roland-Garros semble lui aussi être tombé dans la fontaine de jouvence à l’intersaison.
C’est simple, on n’avait plus vu Nadal être aussi fringant en début d’exercice depuis 2014. Battu en finale de l’Open d’Australie (tiens, tiens) par un autre Suisse Stan Wawrinka, l’Espagnol avait cumulé quatre finales avant le mois d’avril, la dernière à Miami (tiens, tiens, encore), perdue contre Novak Djokovic. Des parcours des plus similaires, à une différence près : il avait alors déjà deux titres en poche (Doha et Rio).

Nadal et Federer, acte III, douze ans plus tard

Nadal reste trois ans plus tard fanny à l’approche de la finale à Miami. Le bilan est encore insuffisant pour pleinement légitimer ce regain de forme et faire le poids face à un Federer glouton. Ouvrir le compteur de trophées est devenu une nécessité et cette affiche entre les deux cadors des années 2000 sur les terres floridiennes en est le décor parfait.
Miami est le point de départ d’une des plus belles rivalités de l’histoire de ce sport. En 2004, Nadal n’est alors qu’un adolescent de 17 ans quand il bat l’Helvète, tout juste auréolé de son nouveau statut de numéro un mondial au troisième tour (6-3, 6-3) pour leur toute première confrontation. Un an plus tard, les deux joueurs se retrouvent cette fois en finale du tournoi. Le combat est titanesque : 3h43 de jeu et une victoire de Federer en cinq manches après avoir perdu les deux premiers sets.

Réparer l’impair

Depuis, Federer a atteint une seule fois la finale du tournoi (victoire en 2006), Nadal à trois reprises. Pour trois défaites, contre Davydenko en 2008, puis contre l’ogre Djokovic en 2011 et 2014. Dans la superbe carrière de Rafael Nadal, les taches dans le palmarès sont bien peu nombreuses. Grands Chelems, Masters 1000, titre olympique en simple, tout y passe. Sauf Miami, Bercy et Shanghaï. L’Espagnol s’est offert une occasion rêvée de corriger cet impair, pour se rapprocher d’un exploit unique. Et pour confirmer qu’il n’y pas que Federer aujourd’hui dans le tennis.
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Rafael Nadal lors de son match du 3e tour à Miami

Crédit: AFP

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