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Nadal en a bavé pour se débarrasser d'Isner

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 16/04/2015 à 19:38 GMT+2

MASTERS 1000 MONTE-CARLO - Rafael Nadal a souffert pour venir à bout de John Isner jeudi en huitièmes de finale (7-6, 4-6, 6-3) en 2h20 de jeu. Malmené pendant deux sets, l'Espagnol n'a vraiment pris le dessus que dans la troisième manche.

Rafael Nadal

Crédit: Imago

Rafael Nadal n'est pas un grand fan des bastons terriennes contre les grandes gigues. John Isner avait déjà posé de gros problèmes au Majorquin au premier tour de Roland-Garros en 2011. Une fois encore, le géant américain a compliqué la vie de l'octuple vainqueur de Monte-Carlo en huitièmes de finale. Vainqueur en trois sets (7-6, 4-6, 6-3) et 2h20 d'un sacré combat, Rafa disputera vendredi son 11e quart de finale consécutif sur la terre monégasque.
Mais il aura dû attendre le troisième set pour se comporter enfin en véritable patron sur le court. Avant cela, Nadal a eu toutes les peines du monde à dicter sa loi. John Isner peut notamment regretter d'avoir laissé filer une première manche au cours de laquelle il a bénéficié de deux balles de set dans le jeu décisif, en menant 6-4. Mais l'Américain a manqué d'un soupçon de lucidité, surtout sur la seconde balle de set, sur sa mise en jeu, vendangée d'un coup droit dans le filet.
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Rafa Nadal

Crédit: Eurosport

12 fautes directes seulement pour Nadal

Reste que même après la perte de ce set, Isner ne s'est pas démonté. Toujours solide sur son service, c’est même lui qui est allé chercher le break décisif dans le neuvième jeu de la deuxième manche, avant de conclure dans la foulée sur sa mise en jeu. C'est là que Nadal a été costaud, se rapprochant enfin de sa ligne de fond pour dicter le jeu. Comme souvent, il a appuyé sur l'accélérateur au moment décisif et son premier et dernier break du match en début de troisième manche a suffi pour faire la différence.
Il ne faut néanmoins pas s'y tromper, c'est Isner qui a sorti le grand jeu. Nadal est à créditer d'un match solide, à l'image de ses 12 petites fautes directes en 32 jeux. Difficile de faire beaucoup mieux. Il a également plutôt bien servi. Mais Isner a montré la voie pour le perturber : l'agressivité permanente est le seul chemin viable. Au prochain tour, Rafa retrouvera David Ferrer, celui-là même qui l'avait sorti en quarts de finale la saison dernière, un peu à la surprise générale, alors qu'il restait sur neuf finale de suite.
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