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Mannarino retrouve Tsonga au deuxième tour

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 17/04/2017 à 16:52 GMT+2

MASTERS 1000 MONTE CARLO - Adrian Mannarino a dominé Guillermo García-López lundi au premier tour du tournoi de Monte Carlo (1-6, 6-3, 6-4) dans un duel de qualifiés. Le 56e mondial s'est appuyé sur son service dans le dernier set pour faire la différence. Le Tricolore rencontrera son compatriote Jo-Wilfried Tsonga au tour suivant.

Adrian Mannarino à Miami

Crédit: AFP

Seul joueur français en lice ce lundi à Monte-Carlo, Adrian Mannarino s'en est finalement sorti. Largement malmené dans la première manche par l'Espagnol Guillermo Garcia Lopez, le gaucher a su renverser la vapeur dans un match indécis pour remporter le premier match de sa carrière dans le grand tableau sur le rocher (1-6 6-3 6-4).
C'était une rencontre entre deux joueurs issus des qualifications, et la logique du classement a été respectée. Pourtant, ceux qui suivent Adrian Mannarino savent que la terre battue est loin d'être sa surface de prédilection. La Valdoisien d'ailleurs restait sur deux défaites sèches au premier tour à Monte-Carlo. Si le premier set a ressemblé en tous points à ses deux précédentes prestations en terre monégasque, les deux suivants n'ont heureusement eu strictement rien à voir.
J'ai félicité Jo pour son bébé
Plus régulier et plus offensif, Mannarino a changé de tactique pour perturber Garcia-Lopez qui, à son tour, s'est retrouvé à court de solution. Comme un symbole, le 56e joueur mondial a conclu la rencontre à la volée pour s’adjuger un deuxième tour de prestige en Principauté. Vainqueur seulement de son deuxième match en Masters 1000 sur terre battue, il sera en effet opposé à Jo-Wilfried Tsonga. Le Manceau, demi-finaliste ici-même l'an dernier, est de retour sur le circuit après plus d'un mois d'arrêt pour cause de paternité.
"Le prochain tour, c’est presque un bonus, a estimé Mannarino. On s’est vus dans les vestiaires avec Jo, je l’ai félicité pour son bébé. J’espère qu’on va prendre tout les deux autant de plaisir." Pour un peu, lui qui déteste tant la terre battue y prendrait presque goût cette semaine. "La terre, ajoute-t-il, ce n’est pas une surface sur laquelle je prends beaucoup de plaisir, c’est une surface exigeante. Je fais avec et j’essaye de faire des efforts. Ici le cadre est très sympa, j’ai mes amis, j’ai tout pour avoir envie de bien faire."
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