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Open d'Australie - "C'est la plus grande victoire de sa carrière"

Maxime Battistella

Mis à jour 10/01/2022 à 16:19 GMT+1

OPEN D'AUSTRALIE - La famille de Novak Djokovic a réagi lundi à la décision de justice qui a rendu caduque l'annulation du visa du numéro 1 mondial au cours d'une conférence de presse à Belgrade. La mère, le père, l'oncle et le frère Djordje du champion serbe ont célébré sa remise en liberté, salué le juge australien qui l'a prononcée et se sont posés en défenseurs de la "liberté de choix".

Dijana, Srdjan & Djordje Djokovic

Crédit: Getty Images

Symboliquement, Novak Djokovic a gagné une grande bataille. Lundi matin, en obtenant gain de cause et sa libération dans un recours contre l'annulation de son visa australien, le numéro 1 mondial a vu sa situation radicalement changer et ses espoirs de défendre son titre à Melbourne remonter en flèche. Le constat n'a échappé à personne, et surtout pas à sa famille qui a organisé une conférence de presse à Belgrade pour acter ce qu'elle conçoit comme un triomphe. Et ce même si le ministre de l'Immigration peut encore décider à tout moment, unilatéralement, d'expulser le champion serbe.
Après cinq jours d'incertitude et après avoir mobilisé les rangs en Serbie pour défendre Novak Djokovic, sa famille n'a pas caché sa joie et son soulagement. "Nous célébrons la victoire de notre fils qui n'a rien fait de mal et a été harcelé. Il s'est battu contre le système parce qu'ils savait qu'il avait un visa valide", a ainsi estimé sa mère Dijana, s'insurgeant encore contre le traitement réservé à son champion de fils par les autorités australiennes. "C'était si difficile par moments. Il n'avait pas son téléphone portable, nous ne savions pas s'il était malade ou non. Chaque mère dans le monde peut comprendre ce que je veux dire et à quel point j'étais inquiète."
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"Let's go Nole !" : Les fans de Djokovic célèbrent la victoire en appel de leur champion

Il ne pouvait pas voir les gens danser mais il pouvait les entendre, et ça l'a aidé
Cette conférence de presse a fait écho en mots à la liesse des supporters serbes réunis devant le tribunal où s'est tenue l'audience. D'autres s'étaient donné rendez-vous les jours précédents devant un autre immeuble : celui de l'hôtel de Melbourne où était retenu Novak Djokovic. Un soutien bruyant qui n'est pas passé inaperçu. "Il ne pouvait pas voir les gens danser et chanter mais il pouvait les entendre, et ça l'a aidé. C'est la plus grande victoire de sa carrière, plus grande que n'importe quel Grand Chelem", a encore célébré Dijana.
Les quatre acteurs de cette conférence de presse - le père, la mère, l'oncle et Djordje, l'un des frères de "Nole" - ont tous fait l'éloge du numéro 1 mondial, voyant en lui un défenseur "de la liberté de choix", respectueux des lois de chaque pays dans lequel il voyageait. Mais ils ont aussi tenu à rendre hommage à celui qui a permis à leur héros de s'entraîner pour la première fois à Melbourne Park lundi soir, le juge Anthony Kelly.

Le juge Kelly, l'autre héros de la famille Djokovic

"Le juge a été fantastique. Il a simplement respecté les faits et il a pris la seule décision possible : laisser Novak faire son travail", a notamment salué Srdjan, le père du numéro 1 mondial. Considérant que justice a été rendue, celui-ci n'ose plus imaginer une autre issue désormais que de voir son fils tenter d'aller chercher un 21e titre en Grand Chelem record.
"Laissez-le désormais jouer le jeu auquel il est le meilleur. Ils l'ont privé de ses droits. Ils ont tenté de le persuader de signer la révocation de son visa. Il a refusé parce qu'il savait qu'il n'y avait aucune raison de le faire. Ses avocats ont préparé une défense magnifique que ceux qui voulaient l'expulser n'ont pas pu contrer", a-t-il aussi considéré, dans une charge à l'encontre des autorités australiennes.
Car cette conférence de presse triomphaliste, conclue par un chant à la gloire de la patrie serbe, avait aussi pour objectif d'entériner la décision de ce lundi comme le point final de l'affaire Djokovic. La famille n'a ainsi pas répondu aux questions sur les apparitions publiques du numéro 1 mondial après son test positif au Covid-19 du 16 décembre dernier. Faire front uni pour le défendre coûte que coûte, c'est la discipline à laquelle ils se sont astreints depuis quasiment une semaine. Et il n'y a aucune raison que cela change.
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