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Open d'Australie - Novak Djokovic toujours tracassé par sa blessure à la cuisse : "Comme des montagnes russes"

Laurent Vergne

Mis à jour 21/01/2023 à 19:18 GMT+1

OPEN D'AUSTRALIE – S'il a pris la mesure de Grigor Dimitrov en trois sets (7-6, 6-3, 6-4) au terme d'une lutte intense au moins pendant la première partie du match, Novak Djokovic n'est pas sorti du court rassuré par l'état de sa cuisse. Quelques hauts, beaucoup de bas, voilà son rythme quotidien depuis dix jours pour le Serbe, toutefois plus optimiste qu'il y a une semaine...

Trois sets mais toujours des inquiétudes : les temps forts de la victoire de Djokovic sur Dimitrov

Si, en regardant le match entre Novak Djokovic et Grigor Dimitrov, vous avez trouvé le Serbe tantôt conquérant, tantôt hésitant, c'est normal. C'était le cas. Y compris, surtout, par rapport à sa condition physique. Cela n'a échappé à personne, il traverse cet Open d'Australie avec la cuisse gauche en sursis. Par moments, le Djoker semble à peine gêné. A d'autres, l'impression visuelle laisse craindre le pire. Dans sa tête, c'est à peu près pareil.
"C'est comme des montagnes russes, honnêtement, a-t-il expliqué samedi après sa victoire, en trois sets (mais en trois heures) face au Bulgare. Le premier match (contre Roberto Carballes Baena), ça c'est bien passé. Au deuxième (contre Enzo Couacaud), j'ai beaucoup souffert. Il y a eu plusieurs moments où ça allait vraiment mal. Pareil aujourd'hui. Je me sentais bien au début, comme dans les autres matches, puis après, il suffit d'un mouvement spécifique et la situation empire."
Samedi, le point d'orgue de l'alerte a été atteint à la toute fin du premier set, que Djokovic a empoché au jeu décisif au terme d'un énorme point. Après sa volée gagnante, il est resté un petit moment à terre, avant de prendre un temps mort médical dans la foulée. "Je prends des antidouleurs, de la crème pour réchauffer la cuisse, des trucs comme ça. Cela marche un petit moment, puis ça ne marche plus. Ça va, ça vient." Le principe des montagnes russes, en somme.
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Au filet et à terre, l'énorme balle de 1er set de Djokovic

Pour l'instant, j'ai réussi à survivre
Le plus pénible, selon Novak Djokovic, tient au fait que cette blessure qui le handicape plus ou moins selon les séquences et plane comme une épée de Damoclès au-dessus de sa tête l'empêche de se focaliser à 100% sur le jeu. "Ça demande beaucoup d'énergie au plan physique mais aussi mental, dit ainsi celui qui brigue à Melbourne une 10e couronne dans le premier Grand Chelem du calendrier. Il y a tout ça à gérer en plus du match et de mon adversaire. Puis, bien sûr, ce n'est pas l'idéal de jouer en étant dans une condition physique qui n'est pas idéal."
Pourtant, il le jure, il aurait signé il y a huit-dix jours pour en être là où il en était aujourd'hui. "C'est comme ça, je dois faire avec, mais je suis déjà très heureux d'être capable de jouer en fait, glisse Djokovic. Vu la tournure des évènements juste avant que le tournoi ne commence, je n'aurais pas cru que ce serait possible. Mais je suis toujours là et je tiens le coup."
Il n'a pas envisagé de déclarer forfait parce qu'il voulait "voir comment" il se "sentait sur le court". Depuis lundi ont donc débuté les montagnes russes, d'un match à l'autre, parfois d'un set à l'autre. "Mais pour l'instant, j'ai réussi à survivre, se réjouit-t-il. Je vais prendre les matches les uns après les autres. Je ne sais pas ce qui m'attend mais je garde l'espoir et la foi pour le meilleur". Comme tout le monde, comme Djokovic lui-même, son prochain adversaire Alex de Minaur doit se demander quel visage aura la cuisse du champion serbe lundi, sur la Rod Laver Arena.
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Djokovic : "Qu'est-ce que ça veut dire 'jeunes' ? Les 35 ans sont les nouveaux 25 !"

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