Dernières révérences

Privées de "perf", les Françaises n'ont pas réussi à hausser leur niveau de jeu au moment décisif. Marion Bartoli a tremblé devant Capriati (6-3, 6-0), Amélie Mauresmo n'a pas réussi à se "lâcher" contre la numéro un mondiale, Serena Williams (6-1, 6-2) et enfin Nathalie Dechy, contre une Lindsay Davenport, pourtant diminuée par une blessure au pied, n'a pas su prendre sa chance (6-3, 7-5).

Finalement, le seul "exploit" de la quinzaine a été réalisé par Emilie Loit en sortant la tête de série n°29, la Russe Likhovtseva, 6-3, 6-2, avant de s'incliner face à la Colombienne Zuluaga au terme d'une renconter à sa portée (6-7, 6-1, 7-9). Décevant.

Après les défaites prématurée d'Elena Dementieva (n°13) et Anastasia Myskina (n°11) dès le premier tour, le relais russe a été pris par Nadia Petrova et Vera Zvonareva, joueuses moins bien classées mais tout aussi douées que leurs illustres compatriotes. Elles se sont d'ailleurs retrouvées à la surprise générale en quart de finale en éliminant respectivement Jennifer Capriati et Venus Williams .

C'est Nadia, joueuse la moins bien classée mais qui revient de blessure, qui a finalement décroché son billet pour le dernier carré avant de se faire stopper net par Kim Clijsters (7-5,6-1).

Le renouvellement du tennis féminin russe est assuré.

S'il ne fallait retenir qu'un seul geste ce serait le revers de Justine Henin-Hardenne. Un coup que la nouvelle tenante du titre maîtrise à la perfection. Contre les balles fusantes de Serena Williams, entre autres, la Belge a relevé le défi en repoussant l'Américaine d'un lift impeccable ou en se protégeant d'un chop profond.

Un coup à consommer long de ligne, en passing et même en lob... !

Justine Henin-Hardenne - dimanche : "Je me suis réveillée en ayant le stress du match, sachant qu'aujourd'hui, c'était mon anniversaire. Pierre-Yves (son mari) se réveille toujours après moi. Au réveil, il avait oublié quel jour nous étions, il lui a fallu cinq minutes pour réagir. Cela m'a fait sourire et cela m'a détendue aussi".

Serena Williams - mercredi : "En fait, je joue très rarement à 100 %, vraiment très rarement."

Elle est grande, mince, elle vient de Slovaquie et sa jolie frimousse comme ses coups droit ont déjà fait des ravages sur le circuit. Daniela Hantuchova , tête de série numéro 9, rencontrait au 3e tour Ashley Harkleroad.

Elle ressemble un peu à Anna Kournikova, elle est plus musclée, elle a disputé tout le tournoi avec un bandage énorme autour du bras, mais elle porte la même tenue ! 52e mondiale, l'Américaine volera-t-elle la vedette à la Russe ?

C'est possible. Elle a déjà convaincu sportivement en remportant ce duel de "pin-up". A 18 ans, elle a aussi tapé fort dans la balle et dans l'oeil des spectateurs admiratifs après 3h08 de jeu (7-6, 4-6, 9-7). A revoir.

Une finaliste du tournoi de Roland-Garros peut passer à côté d'un set sans marquer le moindre jeu. Et oui, Kim Clijsters a, à deux reprises pendant la quinzaine, concédé un sévère 6-0. En huitième d'abord, contre Magdelena Maleeva.

Après cette "claque", la Belge avait tout de même réussi à retrouver le droit chemin pour s'imposer facilement dans les deux manches suivantes. La fiancée de Lleyton Hewitt a revécu la même mésaventure, lors de la finale, mais cette fois, elle n'a pas renversé la vapeur...

Serena Williams s'y connaît aussi en "roue de bicyclette", mais vues du bon côté de la pente. Cette année, elle est la seule à avoir réussi le score parfait contre Barbara Schett en 1/16e de finale. A noter enfin que la Française Marion Bartoli connaît aussi le sujet : au premier tour, elle s'est imposée 6-3, 6-0 puis elle a cédé sur le même score face à Jennifer Capriati...