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En état d'apesanteur

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ParEurosport

Publié 10/06/2003 à 10:05 GMT+2

Ils ont flotté longtemps autour de la terre battue de Roland-Garros avant de retomber souvent durement pour certains d'entre eux. Seul Ferrero, vainqueur haut la main et la raquette, ne touche toujours pas terre. Découvrez quelques moments forts du tourno

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Crédit: Eurosport

TENNIS DE PLAGE
La terre battue est une surface printanière, voire estivale. Certains joueurs, accablés par la chaleur de la première semaine, ont eu tendance à prendre la terre parisienne pour du sable chaud. Le Croate Mario Ancic tombé au 5e set face à Andre Agassi, a goûté le premier aux joies du plongeon désespéré.
La mode lancée, Roger Federer, surpris par une amortie de Horna, s'y est douloureusement plié avant de sortir trop tôt du tournoi. Nicolas Lapentti, terrassé par les crampes face à Costa, a inventé des figures indéites de roulades...
Mais l'artiste du genre est un Français : Julien Varlet. Epuisé, il est à la dérive face à Nieminen au 5e set de son 2e tour. Sur deux amorties, il plongea tête la première vers la balle en vain mais coloré. "Paris-plage" commence au mois d'août ? Dommage.
LES STATS DU MATADOR :
Albert Costa secoue la tête comme un taureau qui refuse sa mise à mort. L'image est facile mais comment expliquer que le tenant du titre a résisté quatre fois à une élimination certaine, sans évoquer la corrida.
Après 26 sets, 259 jeux, et 855 points joués lors de ses 5 matches, l'Espagnol est devenu le second joueur depuis Nicolas Escudé (Australie 1998) à gagner 3 matches dans un tournoi du Grand Chelem après avoir été mené 2 sets à 0.
Seule la fatigue a eu raison de lui face au futur vainqueur en demi-finale. Héroïque.
NOAHSTALGIE
Quel Français a été le plus en vue cette année à Roland-Garros ? Ceux qui répondront Yannick Noah auront suffisamment d'humour pour apprécier la popularité de celui qui fêtait les 20 ans de sa victoire aux Internationaux de France ! Pardonnez à Arnaud Clément qui a réalisé le meilleur parcours de sa carrière en atteignant les huitièmes de finale, mais la nostalgie était en vogue.
Exemple : les adieux touchants de Michael Chang (cet Américain qui ramassait les trophées à la cuiller), éliminé par Fabrice Santoro terme d'un match agréable à regarder, mais qui a reçu une standing ovation du public pour toute son oeuvre.


BEST OF DES PETITES PHRASES
Younes El-Aynaoui :"Si je casse la raquette, bien sûr je dois la payer. Me taper dessus avec la raquette, cela ne me coûte rien et cela me permet de me reconcentrer."
Nicolas Coutelot : "Là, je repars faire un petit tournoi à 25 000 dollars en Italie. Je vais rester humble, essayer d'aller de l'avant, et voilà. Je retourne au charbon. Je ne vais pas pleurer de cette défaite. Je suis content de mon tournoi. Il y a 10 jours, si l'on m'avait dit que je serais devant vous aujourd'hui à répondre à ce genre de questions, j'aurais signé tout de suite. Je suis plutôt content."
Julien Varlet : "Avant je jouais au football, j'étais goal, c'est peut-être pourquoi j'apprécie de me rouler dans la terre batue."
Martin Verkerk : (Question : Quel est ton programme sur herbe avant Wimbledon ?) "Pas génial. Je joue des matches en club la semaine prochaine. (Rires). J'ai signé ça il y a un an et à ce moment là je ne savais pas que j'en serais là aujourd'hui. C'est une équipe formidable. On va essayer d'être les champions de Hollande. (Rires)"
LES GESTES DU TOURNOI
Le poing serré les yeux ouverts très grands, la bouche bée, la grimace préférée du Hollandais volant Martin Verkerk restera une des images les plus amusantes de la quinzaine. Le poing serré devant lui avec un petit signe vers son poignet orange et un coup d'oeil vers les tribunes...
La plus belle frayeur du tournoi, c'est celle de Guillermo Coria . L'Argentin a voulu jouer au boomerang avec sa raquette et a finalement frôlé la disqualification pour avoir presque touché une ramasseuse de balle.
Ecoutez Coria : "Je ne l'ai pas fait exprès. J'ai voulu toucher la balle. J'ai demandé pardon au ramasseur de balles. Je ne voulais absolument pas faire cela. Il m'a dit qu'il n'y avait pas de problème. Je n'ai pas du tout lancé ma raquette pour pouvoir le tuer sans le vouloir, pas du tout ! " ; " Pour la raquette, ce n'était pas un manque d'expérience, c'était pas de chance. Je ne l'ai pas voulu. J'ai demandé pardon. Le ramasseur de balles m'a pardonné. Ce sont des choses qui arrivent. "
La victoire donne peut-être des ailes, mais pas aux gardes du corps. Celui de Juan-Carlos Ferrero a eu bien des difficultés à suivre l'Espagnol qui, dès la balle de match de la finale en poche, s'est agenouillé sur le central avant d'escalader la tribune officielle et de bondir littéralement vers sa famille, sa belle et ses amis....
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